• Barcarolle (Petit jeu de lettres n°17)

    Lady Marianne propose un petit-jeu-de-lettres-17

    Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est :  BARCAROLLE

    Forme musicale, vocale ou instrumentale, évoquant le mouvement lent d'une barque. A l'origine, la barcarolle était le chant des gondoliers vénitiens.

    Avec les lettres proposées :

    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots
     puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

    Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique) :

    Avant d'aller à la foire locale, Carole  aurait dû davantage racler  ses fonds de tiroirs, au lieu de râler  et de ne pas avoir pu saisir la balle  au bond  pour se payer cet ouvrage  ancien  "L'arbre  de vie des animaux marins" qui aurait complété sa collection de livres sur les poissons et les crustacés. L'albacore, thon jaune des régions tropicales, le crabe -araignée géant du Japon  et le poulpe boréal  des eaux froides de l'hémisphère Nord n'auraient plus eu de secrets pour elle. Contrariée d'être revenue bredouille, elle tourna en rond dans sa cuisine comme un poisson rouge dans un bocal. Puis, pour se calmer les nerfs, elle se mit à chanter à tue-tête une barcarolle que lui avait apprise Carlo, son défunt mari. Elle en avait des trémolos dans la voix et des larmes dans les yeux au souvenir de son cher époux, gondolier vénitien râblé  et renommé qui savait mieux que personne racoler  le client  avec ce chant qui évoquait le mouvement lent de sa jolie barque. Elle bâcla  son repas, et se contenta d'un oeuf dur qu'elle écala, d'une main fébrile. Elle élabora  un plan pour retourner au vide-grenier avec la somme nécessaire  afin d'acheter ce bouquin rare qui la tentait tant. Mais elle devait aussi s'assurer de son label  de qualité. Elle arbora  un sourire... Carla, sa belle-soeur, saurait la conseiller et la dépanner des quelques pièces qui lui manquaient. Carole  attendait toujours son avis comme un oracle...


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  • La statue du chat Yelisei à St-Petersbourg

    C’est un chat. Il s’appelle Yelisei, sa statue se trouve à l’angle de Malaya Sadovaya et de Nevsky Prospekt, l’avenue principale de Saint Petersbourg. Cette avenue est colossale, à l’image de la ville et de la Russie, elle fait cinq kilomètres de long, elle est  large de 60 mètres, aujourd’hui bordée de bars chicos et de magasins de luxe.
    La statue de Yelisei honore tous les chats qui ont participé à la défense de la ville, qui s’appelait alors Leningrad, lors du siège terrifiant de l’armée allemande,
    qui va durer 900 jours. ( 8 septembre 1941 - 27 janvier 1944) 

    L'histoire de ces chats est relatée dans l'article ici :

    Les-chats-heros-de-l-armee-rouge-statue-de-Yelisei


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  • Lettre à Mirabelle

    Afin de relever le défi-n-14  chez Evy, j'ai voulu à nouveau vous raconter mon histoire avec Mirabelle qui est extraordinaire et si importante à mes yeux :

    Lettre à Mirabelle : 

    Mira, Mira belle, Mirabelle, ma belle amie féline, déjà presque douze ans que tu te prélasses de l’autre côté du pont de l’Arc en Ciel. Alors je t’adresse cette lettre que tu recevras au Royaume Céleste des Chats afin que tu saches combien je te suis reconnaissante d’être entrée dans ma vie un soir de novembre. J’étais restée si longtemps sans câliner un mistigri ! Tu ne t’es pourtant point trompée puisque tu as choisi mon humble paillasson parmi tous ceux des maisons de mon quartier pour y poser tes coussinets fatigués et y laisser derrière toi tes longues semaines d’errance. D’ où venais-tu ? Je ne l’ai jamais su. Tu miaulais désespérément. Je ne pouvais qu’entendre ta détresse. Aussitôt ma porte entrouverte, je ne vis qu’une ombre se faufiler entre mes jambes et s’engouffrer dans mon garage. A la lumière, je te découvris pauvre minette à la robe tricolore sans brillance, à la prunelle sans étincelle, maigre et épuisée. Je t’ai soulevée du sol et tu t’es blottie dans le creux de mes bras, ronronnante et déjà confiante en ton avenir. Une soucoupe de lait et quelques miettes de thon suffirent à étancher ta soif et à calmer ton estomac qui criait famine. Puis je t’installai dans mon hall, une vieille couverture pliée en quatre dénichée dans un placard où tu dormis toute la nuit sans demander ton reste. Dans un coin, assez loin de ton couchage de fortune, j’avais pris soin de laisser à ta disposition des feuilles de papier journal pour que tu puisses y faire tes besoins. Le lendemain, une visite chez le vétérinaire s’imposait. Aucun chat perdu ne correspondait à ton signalement.Tu n’étais pas identifiée. Tu ne semblais appartenir à personne. Examinée sous toutes les coutures, ton mauvais état général ne faisait pas l’ombre d’un doute. Seule ta bonne dentition laissait à penser que tu étais encore jeune. Deux ans ? Peut-être trois ? On décida de t’adopter. Il fallait te requinquer. Les jours et les semaines passaient. Tu t’es habituée à la maison comme si tu avais toujours vécu là. Tu faisais ton petit tour de jardin, sans jamais t’éloigner. Tu miaulais beaucoup et de manière plaintive le soir et la nuit. C’étaient presque des cris déchirants qui me fendaient le cœur. Te lamentais-tu sur ton triste passé ? Arriva la mi-février… Ton œil droit subitement, s’injecta de sang. Tu te cognais partout. Ta démarche était chancelante. Tu paraissais ne plus voir assez clair. Branle-bas de combat. Il fallait consulter un ophtalmologiste de toute urgence. Direction la clinique des Filles du Calvaire à Paris… Tu venais de faire une hémorragie de la chambre antérieure de l’œil avec un léger œdème cornéen. Tu risquais d’en faire une autre à l’œil gauche. Il fallait te soigner et te garder quelques jours en observation. Malgré les petites misères liées aux examens médicaux que tu devais subir, tu es restée sage comme une image. Le diagnostic n’était pas bon du tout. Tu souffrais d’une insuffisance rénale chronique associée à une haute tension artérielle qui avait provoqué ton hémorragie oculaire. Et tu n’avais certainement pas deux ou trois ans… Il fallait plutôt te rajouter une bonne dizaine, voire une douzaine d’années ! Tu étais très malade et en fin de vie. De retour à la maison avec un traitement et une nourriture adaptés à ta santé fragile, nous savions que tu étais en sursis. Le lendemain de la Pentecôte, on t’aida à partir pour ton dernier voyage tandis que je me débattais entre les pinces d’un cancer. J’en ai versé des larmes après ton départ. Tu m’as tant aidée, Mirabelle à supporter les épreuves de la maladie. Comment pourrais-je t’oublier ma belle et gentille petite féline ?

    Mon Histoire avec Mirabelle

                                             Photo de Mirabelle en 2003

    En complément de ma Lettre à Mirabelle, je reste persuadée qu'elle n'a pas été "un chat de hasard" dans ma vie. Lorsqu'elle est arrivée chez moi, ce jeudi soir de novembre, j'étais restée 20 ans sans chat à la maison... Puis, je suis tombée gravement malade. Elle était là... Durant ces 7 mois de cohabitation, nous avons eu le temps d'apprécier cette gentille minette qui était en fin de vie. Elle était d'une grande douceur. Je l'ai soignée jusqu'au bout. Elle se laissait faire sans broncher. Jamais un coup de griffes. Son état avait empiré, ce fameux WE de Pentecôte. Ses deux derniers jours ont été un enfer : elle n'avait plus la force de se lever. J'avais garni son couffin de serviettes et de draps de bain que je changeais au fur et à mesure de ses souillures. Il faisait chaud. Les mouches commençaient à rôder autour d'elle. Il a fallu attendre le lendemain, le mardi 10 juin pour l'emmener chez le véto.  Juste avant de partir, j'ai voulu qu'elle profite une dernière fois de son jardin, à l'ombre.  Elle était allongée dans l'herbe. Je n'oublierai jamais la manière dont elle me regardait... Son regard en disait long : intense, expressif, indescriptible... Elle savait que c'était fini pour elle. Il y avait longtemps que je désirais écrire l'histoire de Mirabelle. Cette Lettre à mon chat m'a permis de vous la conter.


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  • Les Chats

    Le livre idéal pour tous les amoureux des chats !

    Bien sûr, il a trouvé sa place dans ma bibliothèque féline.

    En voici la 4e de couverture :

    Saviez-vous que Marilyn Monroe adorait les chats, alors que Jules César les détestait ? Que l'eau du robinet, forte en chlore, doit reposer 24 h avant d'être servie à un chat ? Ou encore que les Américains dépensent plus dans la nourriture pour chat que dans celle pour bébé ? Voulez-vous connaître l'histoire de Tom, un matou qui a parcouru plus de 4 000 km pour retrouver ses maîtres ? Conseils pratiques, données biologiques, mais aussi anecdotes amusantes ou légendes étonnantes...
    Avec Les Chats, découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur nos amis félins.

    Lesley O`Mara est une écrivaine anglaise auteur d'anthologies de textes sur les chats écrits par des auteurs très connus.


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  • Un message d'amour, de paix, de liberté interprété par les Petits Chanteurs de la Croix de Bois. A écouter ici


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