Suzanne Myre  (La brancardière romancière) est née à Montréal-Nord rue Balzac, un jour de l'année 1961, un cri d'effroi aux lèvres mais, fort heureusement, un crayon à la main. Elle a étudié les lettres à l'Université du Québec à Montréal et travaille aujourd'hui à l'hôpital Notre-Dame. J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, son premier recueil de nouvelles, parait en 2001 aux Éditions Marchand de feuilles. Elle a depuis signé quatre autres recueils, dont le plus récent, Mises à mort, a paru en 2007.
Elle nous reviendra au printemps 2010 avec le même humour mordant, celui qu'elle aime utiliser sous toutes ses couleurs. Son premier roman est intitulé Dans sa bulle  et est inspiré par l'hôpital plein de microbes où elle pousse des civières et des chaises roulantes à bout de bras, ses tous petits bras. "Fatiguée" est son mot préféré, mais elle nage quand même trois fois par semaine sans se noyer, mange parfois des aliments douteux en cachette et souffre de toutes sortes de choses en silence.

Suzanne Myre est lauréate du Grand Prix littéraire Radio-Canada et du prix Adrienne-Choquette, finaliste au prix des Libraires et au prix France-Québec. Dans sa bulle  est son sixième livre mais son premier roman.

En 2011, elle participe à la table ronde (réunion) « Quand son travail influence ses écrits » dans le cadre du festival littéraire international Metropolis bleu.

Suzanne Myre a donc publié cinq recueils de nouvelles avant de publier un premier roman Dans sa bulle  bestseller aux éditions Marchand de Feuilles  et réédité en 2014. Son second roman B.E.C. blonde d'entrepreneur en construction  a été édité en septembre 2014 à la même Maison d'éditions.

NB : J'ai découvert Suzanne grâce à Lise, mon amie québécoise qui m'a fait cadeau en début d'année à l'occasion de mon anniversaire, du livre le-peignoir  puis de j-ai-de-mauvaises-nouvelles-pour-vous. Lise a eu le bonheur de pouvoir rencontrer Suzanne... et ainsi Suzanne a pu me dédicacer un exemplaire que j'ai reçu par la Poste quelques jours après ! Depuis plusieurs mois, je converse par courriels et sur Facebook avec Suzanne qui est une fille sensible et épatante ! Et elle aime les chats ! Donc, nous ne pouvons que bien nous entendre...

Attention au coup de chaud pour nos minous !

Voici une astuce très utile à lire chez GRIFélins

Les premiers départs de vacances d'été ont lieu ce week-end et cette question nous vient à l'esprit : que faire de son chat en notre absence ? Morgan nous  guide  pour nous aider à prendre les décisions les plus adaptées à la personnalité de son chat. C'est à lire ici sur laVieDesChats.com

 Attention si vous donnez un animal sur internet !

Des chiots et des chatons peuvent finir dans le ventre d'un serpent.

Hélas ! Ce n'est pas seulement une rumeur (même si c'est souvent démenti)

Certains propriétaires de reptiles n'hésitent pas à consulter les petites annonces. Alors, renseignez-vous bien avant !

Lady Marianne propose un  petit-jeu-de-lettres-23

Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : DEMISELLAGE

ancien mot dans la justice-(dans un contrat de mariage)-

nom qu'on donnait dans l'ancienne coutume, au célibat-

biens en demisellage, biens qu'un homme avait avant son mariage.

Avec les lettres proposées :

faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots

 puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique) :

Même si elle n'avait plus du tout les idées claires, Adèle  avait toujours pensé que son mari Amédée Gadès, médaillé  Chevalier de la Légion d'Honneur, s'était mésallié  en l'épousant. Il avait gagné des mille  et des cents lors de son célibat prolongé et les biens en demisellage  qu'il possédait avant leurs épousailles étaient faramineux. Alors bien sûr, il y avait eu un contrat de mariage. Elle avait d'ailleurs eu peur en ce moment crucial, d'un démêlé , tant le notaire au regard d'aigle  l'avait tétanisée. Elle le revoyait sur son siège, fier comme un paon. Elle ne voulait pourtant pas avoir maille  avec son futur époux parce qu'il était fortuné et pas elle ! Elle n'avait pas désiré non plus, marcher dans le sillage  de son frère Gilles , si agile,  qui lui, avait fait un mariage d'argent. Les images  de son mariage défilaient dans la tête d'Adèle . Les lilas  étaient en fleurs... Elle se souvenait, comme si c'était hier, de la cérémonie qui s'était déroulée à Lièges, en ce samedi ensoleillé  d'avril.  Resplendissante, à la sortie de l'église, dans sa jolie robe blanche froufroutante,  elle s'était soudain sentie pousser des ailes  au bras de son Amédée. Puis, dans la salle  des fêtes entourée de sa famille et de ses amies  (même si la note du repas avait été salée) elle avait admirablement rempli son rôle de mariée. Il lui était impossible d'oublier leur beau voyage de noces qui s'ensuivit dans le Pays de Galles. Quel désenchantement, à présent ! Car son union était loin d'être idéale ! Elle s'était ramassée une gamelle  ; elle allait devoir quitter le domicile conjugal et demander asile  à Amélie, son alliée  de toujours. Il lui fallait trouver  assez de  courage  pour se remettre en selle  dans les plus brefs délais.