• L'Eté des lucioles

    Après avoir lu et aimé en août 2012  Au-pays-des-kangourous  j'ai retrouvé la même plume à la fraîcheur enfantine et légère dans  L'Eté-des-lucioles  (paru en janvier 2014) et j'ai adoré ! L'auteur a l'art et la manière de se glisser dans la peau d'un petit garçon de 9 ans. C'est un roman touchant plein de candeur, de délicatesse, de tendresse et de magie. Son histoire m'a émerveillée... Si vous voulez passer un délicieux moment et vous replonger au cœur de l'enfance, ce livre est pour vous ! Je vous le recommande vivement !

    En voici la 4e de couverture :

    Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c’est parce que François, son père, n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard.
    Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront pour Victor et son copain Gaspard l’occasion de partir à l’aventure sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte. En guidant les garçons jusqu’aux passages secrets menant aux somptueuses villas, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que leur ouvrir la porte des jardins enchantés.
    Un voyage au pays de l’enfance qui déborde d’émotion et de tendresse.

    Né à Suresnes en 1959, Gilles Paris travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication et de l’événementiel. Il a publié son premier roman, Papa et maman sont morts  en 1991, puis Autobiographie d’une Courgette  en 2002. Au pays des kangourous  paru en 2012, a remporté de nombreux prix littéraires, notamment le Prix cœur de France, le Prix roman de la ville d’Aumale, le Prix des lecteurs de la bibliothèque Goncourt, le Prix Folire et en 2013 le Prix plume d’or.

    Son site est ici : www.gillesparis.net


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  • Dialogue chat atelier 10 nov

    Atelier-du-10/11/2015  pour Les-mots-de-Montpellier,

    J'ai choisi le 3e sujet :

    Vous avez fâché votre animal familier, il a des choses à vous dire et il ne va pas se gêner. Imaginez ce dialogue sachant que vous pouvez discuter tous les deux...

    Voici mon texte :

    A peine croyable ! Mon chat Saphir est en train de me miauler des mots dans le creux de l'oreille. Un chat qui parle ! "Chat" par exemple ! Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a le verbe haut... Il est dans tous ses états, le poil hérissé, les vibrisses électrisées et les pupilles dilatées par la colère ou la peur. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est que je ne m'en étonne pas et que j'entame avec lui une discussion comme si je m'adressais à un être humain :

    - Je suis fâché contre toi...

    - Ah bon ? Et pourquoi donc ? Tu m'en diras tant ! 

    - Oui, car tu vas t'absenter trop longtemps Pascaline... Je ne peux pas l'accepter. Tu vas me laisser seul et en bien mauvaise posture pour toujours...

    - Comment ça trop  longtemps... et pour toujours ? Depuis quand les chats ont-ils la notion du temps ? Je ne partirai que cinq jours et puis Solange s'occupera  de toi, non ? Ne t'inquiète pas, tu ne manqueras de rien...

    - Là, n'est pas la question... Bien sûr que Solange accomplira sa tâche pour nous  rendre service... Néanmoins, elle ne prendra pas le relais pour assurer mon confort et mon avenir puisque tu ne reviendras pas... 

    - Comment ça, je ne reviendrai pas ??? Que me chantes-tu là ? Mais tu sais bien que je ne t'abandonnerai jamais.

    - Je le sais bien pourtant cela ne dépendra pas de toi... Tu ne reviendras pas parce que tu vas partir pour un endroit dont on ne revient jamais...

    - Tu ne vas tout de même pas me dire que je vais mourir !!!

    - Si justement ! Puisque tu vas croiser la grande faucheuse sur ta route d'humaine... Donc tu ne dois absolument pas t'en aller ! C'est vital !

    - Mais c'est affreux, ce que que tu m'annonces-là ! 

    - Crois-moi ce ne sont pas des paroles en l'air... Hélas ! Si tu pars, tu auras un tragique accident...

    Je n'ai pas le temps de répondre... Je me réveille en sursaut, le cœur battant la chamade, le dos en sueur, avec une sensation d'angoisse intense. Mon matou  dort bien sagement à mes pieds, comme à son habitude. J'ai beau me dire que ce n'était qu'un rêve, il était peut-être prémonitoire...  Parce qu'il est bien prévu que je m 'absente très bientôt... et que je demande à Solange de venir à la maison, pour veiller sur Saphir. J'éprouve  un étrange sentiment. Un sombre pressentiment... J'ai l'intime conviction que dans mon sommeil, mon petit félin m'a avertie d'un danger imminent me concernant. Je dois l'écouter... Je vais reporter ou bien annuler mon voyage, purement et simplement... Nos petits amis à quatre pattes n'auraient-ils pas un sixième sens ? 


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  • Coquecigrue (Jeu de lettres n°42)

    Lady Marianne propose un   petit-jeu-de-lettres-42

    Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est :  COQUECIGRUE

    Ce mot a été employé pour la première fois dans la littérature française par Rabelais qui raconte dans Gargantua  comment Picrochole, vaincu et chassé de son royaume « fut avisé par une vieille lourpidon (sorcière) que son royaume lui serait rendu à la venue des Coquecigrues » autrement dit jamais, soit, selon une expression plus actuelle : « quand les poules auront des dents ».

    C'est aussi une billevesée, une sornette, une chose inventée - Une créature imaginaire qui serait née de l'union d'un coq, d'une grue et de la ciguë...

    NB : La ciguë, plante herbacée très toxique,  était à la base du poison officiel des Athéniens, la plus célèbre victime étant le philosophe Socrate...

     Avec les lettres proposées :

    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots

     puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

    Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique) :

    Marie-Erique était revenue de Grèce enthousiasmée. Dans une belle crique presque sauvage, elle avait participé à un concours de sculptures sur sable et elle avait reçu, rougie par l'émotion, le premier prix. Elle avait crée une sorte de coquecigrue avec la tête d'un coq, le corps d'une grue  et la queue  d'une orque. C'était en se souvenant de la créature imaginaire dans Gargantua  de François Rabelais et aussi que les Athéniens utilisaient la ciguë comme poison officiel, qu'elle avait eu cette idée géniale. On lui avait d'ailleurs dit qu'elle avait eu une chance de cocue !  (Ce qui ne la rassurait guère... Elle espérait qu'Igor  n'avait pas couru le guilledou pendant son absence sinon elle allait lui faire tout un cirque  et couic !) Elle avait dû ensuite reproduire son oeuvre grecque éphémère, la peindre en ocre rouge et la faire cuire pour l'exposer au cœur de Paris. Il fallait qu'elle croie  enfin au succès à venir !


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  • Une très belle vidéo qui ne dure que 2 minutes et demi...

    A admirer ici

    (merci à ma chère Maryse)


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  • Imaginaire

    Pour le défi-n-39-thème-que-vous-inspire-cette-image ?  chez  Evy

    Voici ma participation en citations :

    La bonne grâce est le vrai don des fées ; sans elle on ne peut rien, avec elle on peut tout. (Charles Perreault - Cendrillon)

    Les fées nous endorment, nous ouvrent les portes de leur royaume, qui se referment sur nous sans qu'elles aient pris la précaution de nous en remettre la clé. (Jean Tétreau - Prémonitions)

    Les fées nous échappent. Elle sont radieuses et on ne peut les saisir, et, ce qu'on ne peut pas avoir, on l'aime éternellement. (Jules Renard - Journal 1887-1892)

     

    Une fée est un être légendaire, généralement décrit comme anthropomorphe et féminin, d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler dans les airs, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'Homme se fait des fées varie selon les cultures et les pays : revenantes, anges déchus, élémentaires ou même humaines, minuscules ou immenses, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle. La Befana, la Dame blanche, les sirènes, les nymphes, Morgane, Viviane et une grande variété d'êtres et de créatures généralement féminines peuvent être considérés comme des « fées ». Les Anglo-Saxons utilisent le nom « fairies » pour désigner les fées, mais également toutes les petites créatures anthropomorphes du folklore païen telles que les lutins, les nains et les elfes.

    Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés. Si certaines aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs « tours », leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changeling. Douées de facultés magiques, elles se déguisent et modifient l'apparence de ce qui les entoure.

    (Source Wikipedia )


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