• Atelier n°2 Mots de Montpellier

    Atelier-n°2-2016   pour  Les-mots-de-Montpellier 

    j'ai choisi le 3 ème exercice. 

    A partir de l'image, écrire un haïku selon la forme traditionnelle  5-7-5 syllabes. 

    Arbres rougissants

    Bœufs  attelés au labour

    L'hiver annoncé


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  • Le jeune homme, le temps et la mort

    Atelier-du-29/02/2016-n°5  chez  Les-mots-de-Montpellier

    j'ai choisi l'exercice n°3 :

    Résumer en 10 lignes un livre que vous avez beaucoup aimé.

    Le voici : Le jeune homme, le temps et la mort  (Richard Matheson -1975)

    S'il y a un livre qui a beaucoup marqué mon esprit, c'est bien celui-ci. J'avais lu en 1977, ce roman fantastique et sublime dont l'atmosphère surréaliste, surnaturelle et fascinante m'avait envoûtée. Je ne l'ai jamais oublié et je l'ai relu à plusieurs reprises dans les années 90 et 2000. Je le relirai bien encore une fois ! C'est l'histoire, en 1973,  d'un jeune homme de 36 ans, qui se sachant condamné par une tumeur au cerveau,  laisse tout derrière lui. Au bord de l'océan Pacifique, il s'échoue dans un vieil hôtel au charme désuet, construit à la fin du XIXe siècle... Quand il est hypnotisé par le portrait d'une ravissante et célèbre actrice Elise Mckenna, qui  avait donné une représentation théâtrale en 1896 dans la salle de bal. Il en tombe littéralement amoureux... Même si elle est morte depuis longtemps, il a l'étrange conviction  qu'il la connaît et qu'elle est la femme de sa vie. Il cherche à en savoir davantage et sa curiosité l'amène à découvrir, sur un ancien registre de la bibliothèque de l'hôtel, que son propre nom y figure ! Ce qui prouverait qu'Elise et lui se sont bien rencontrés ici. Alors, il va tout faire pour traverser le temps, par la seule force de sa pensée, afin de rejoindre  sa bien-aimée en 1896. Ce voyage est hallucinant ! Au-delà de toute logique, l'amour y est si puissant entre Richard et Elise, qu'il trompe le temps, avec l'omniprésence de la mort. Un livre, très émouvant qui porte bien son titre. 

    NB : Désolée Maridan, je n'ai pas respecté la consigne de résumer en 10 lignes...


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  • (Jeu de lettres n°56)

    Lady Marianne propose un  petit-jeu-de-lettres-56

    Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : TAUTOPHONIE

    Répétition excessive du même son, comme dans : Ton thé t'a-t-il ôté ta toux ?

    On va pouvoir rire et faire dans l'humour...

    Avec les lettres proposées :

    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots

     puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

    Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique)

    Ethan  était  un petit  garçon patient.  Du haut de ses cinq ans et demi, il attendait sagement le Père Noël, avec qui il avait eu le privilège d'être pris en photo, dans un magasin de jouets ;  le bonhomme rouge à la barbe blanche lui avait assuré qu'il aurait dans sa hotte  de nombreux cadeaux pour tous les enfants du monde. Alors, Ethan  lui avait commandé un vélo, une toupie  et surtout un piano... Le petiot  souffrait d'une otite   et d'une laryngite carabinées qui l'avaient rendu aphone. C'était  sa tatie Pattie  qui s'occupait de lui. Afin qu'il guérisse au plus vite, elle tenait  à lui donner cette potion  si infecte (Pouah ! Que c'était  mauvais !). Mais elle s'était  empressée de lui apporter, juste après, un morceau de la tarte tatin  qu'elle avait préparée, rien que pour lui. Il espérait que son aphte  n'allait pas le gêner pour le déguster. Il la trouvait rigolote  avec sa longue natte  blonde, son visage épanoui  et sa voix pointue. Mais ce qui l'enchantait au plus haut point  c'était  cette tautophonie  qu'elle lui avait apprise dernièrement et qu'il adorait se répéter : "Pie niche haut, caille niche bas, ver n'a pas d'os, taupe  en a, coq a pattes et os. La pie niche haut l'oie niche bas, où niche l'hibou ? L'hibou niche où niche la pie !"...


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  • Il était une feuille

    Pour le  défi-n-49-thème-l-arbre chez Evy

    Voici ma participation  avec ce beau poème :

    Il était une feuille

    Ligne de vie
    Ligne de chance
    Ligne de coeur
    Il était une branche au bout de la feuille
    Ligne fourchue signe de vie
    Signe de chance
    Signe de coeur
    Il était un arbre au bout de la branche
    Un arbre digne de vie
    Digne de chance
    Digne de coeur
    Coeur gravé, percé, transpercé,
    Un arbre que nul jamais ne vit.
    Il était des racines au bout de l'arbre
    Racines vignes de vie.
    Vignes de chance
    Vignes de coeur
    Au bout des racines il était la terre
    La terre tout court
    La terre toute ronde
    La terre toute seule au travers du ciel
    La terre.
    Robert Desnos (1900 - 1945)

     

    NB : Je vous invite à lire les poèmes que j'ai trouvés magnifiques chez 

    Rêverrances/arbres-je-vous-aime


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  • La dictée qui rend fou !

    La dictée qui rend fou ! !

    Cette dictée est incroyable mais vraie.
    Ne manquez pas de la lire, c'est surprenant.
    On dira après que le français n'est pas compliqué !
    Ce petit texte, que je vous laisse savourer est une dictée trouvée dans un vieil almanach :

    "Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
    Monsieur est le père, Madame est la mère.
    Les deux font la paire.
    Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.
    Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.
    Aucun des deux n'est maire.
    N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
    Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.
    Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
    La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
    Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"

    Vous êtes toujours là ?

    Source : Bottin du Livre


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