• Tableau du samedi : Chat de Katya

                                                       Chat Katya ©

                                                   Ne pas copier SVP 

    Pour le tableau du samedi chez  Lady Marianne

    j'ai choisi cette superbe peinture de Katya Minkina

    Son site est à voir ici  Katya Minkina/Fine Art

    Et sa page Facebook est  ici

    Je remercie chaleureusement Katya de m'avoir gentiment autorisée à publier  l'une de ses œuvres.

    Tableau du samedi : Chat de Katya


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  • Le hérisson noctambule vorace

                                   La vue du hérisson est assez médiocre. 

    Chaque nuit, le hérisson parcourt un trajet similaire. Fouillant le sol et plantant son museau dans les touffes d’herbes, il arpente à petits pas de grandes distances pour trouver sa nourriture. Il peut parcourir jusqu’à trois kilomètres.

    Grâce à son odorat très développé, il détecte les proies mais aussi les dangers. Il est capable de détecter la nourriture jusqu’à 3 cm dans le sol. L’extrémité du museau est toujours humide afin d’assurer le correct fonctionnement des cellules olfactives.

    Ses oreilles jouent également un rôle important. Quand il passe à côté d’un lombric, il le localise immédiatement.

    Ses cinq orteils sont armés de solides griffes qui lui permettent de creuser. L’espèce africaine Erinaceus albiventris ne compte que quatre orteils.

    Par contre, le hérisson a une vue assez limitée, proche de la myopie. Il se fit surtout aux odeurs et aux points de repères, arbres ou maisons.

    C’est un opportuniste qui chasse tout ce qui lui tombe sous le museau : scarabées, araignées, larves, coléoptères, serpents, scorpions …

    Avec l’expansion des villes, on trouve de plus en plus de hérissons dans les décharges publiques. Ils sont très friands des restes de poissons.
    Le hérisson peut être également charognard et se délecter d’oiseaux morts qu’il peut avaler en moins d’une heure.


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  • Les mystères du hérisson

                             Le hérisson s'enduit le dos de salive.

    Pourquoi le hérisson se lèche-t-il ? Parfois, il s'enduit le dos de salive. On ne sait pas si c'est pour se débarrasser des parasites ou signaler sa présence grâce à une salive odorante.

     Les hérissons vivent en solitaire. Cependant, il semblerait qu'ils aient une véritable organisation sociale. Ainsi, seuls quelques individus au sein d'une population assureraient le rôle de reproducteur. Cette hypothèse demande à être confirmée.


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  • Leçon de vocabulaire sur le cri des animaux

                                                   Pixabay/Tigre

    Extraits de L’Albine, de Fernand Dupuy (Fayard)

    « Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, la poule caquète, le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l’hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage. Les moineaux piaillent, le faisan et l’oie criaillent quand le dindon glousse.  La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. Et le chat comme le tigre miaule, l’éléphant barrit, l’âne braie, mais le cerf rait. Le mouton bêle évidemment et bourdonne l’abeille. La biche brame quand le loup hurle. Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? Sais-tu ? Que le canard nasille – les canards nasillardent ! Que le bouc ou la chèvre chevrote. Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte. Que le paon braille, que l’aigle trompète. Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquète et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? Que l’alouette grisole. Tu ne le savais pas.

    Et peut-être ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C’est excusable ! Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère et que c’est à cause du chameau que l’on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule. Et je ne sais pas non plus si on l’appelle en Limousin la pépue parce qu’elle pupule ou parce qu’elle fait son nid avec de la chose qui pue.
    Qu’importe ! Mais c’est joli : la huppe pupule ! Et encore, sais-tu ? Sais-tu que la souris, la petite souris grise, devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu’il serait dommage d’ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, de ne pas savoir que le geai, que le geai cajole ! Sais-tu que la mésange zinzinule! Comme la fauvette d’ailleurs. »

    (Source Henri Girard/Auteur-roman-nouvelles )


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  • Les origines du hérisson

                         Attention, le lait est mortel pour les hérissons. 

    La famille du hérisson aurait vu le jour il y a environ 60 millions d’années avant notre ère. On a découvert il y a 35 ans le fossile du Zalambdalates en Asie. Cet ancêtre serait à l’origine du hérisson. On a retrouvé des fossiles sur presque tous les continents et même en Amérique d'où les hérissons ont disparu par la suite.
    On considère que les différentes espèces de hérissons n’ont que très peu changé depuis plus de 15 millions d’années.

    On compte aujourd’hui trois grandes populations de hérissons

    • Le genre Erinaceus qui regroupe les espèces d’Europe occidentale et plusieurs espèces africaines
    • Le genre Hemiechinus dont le hérisson à longues oreilles
    • Le genre Paraechinus qui regroupe les hérissons du désert adeptes des zones désertiques d’Afrique et d’Asie

    A part le genre Hemiechinus facilement reconnaissable à ses pavillons auditifs, il est difficile de distinguer les autres espèces entre elles. Tous les hérissons partagent la même silhouette, des piquants et tous ont la capacité de se rouler en boule pour se défendre.


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