• Quand le français rend fou (3)

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les animaux...  les mots... , les jeux de mots..., et la langue française si fleurie et qui pourtant se meurt... ou presque...
    Excellent pour l'exercice de mémoire et vos méninges !

    Vous êtes toujours là ?

    Des questions sans réponse !

    Les moulins, c’était mieux à vent ?

    Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de chêne ?

    Si le ski alpin , qui a le beurre et la confiture ?

    Je m’acier ou je métal ? Que fer ?

    Un prêtre qui déménage a-t-il le droit d’utiliser un diable ?

    Est-ce que personne ne trouve étrange qu’aujourd’hui des ordinateurs demandent à des humains de prouver qu’ils ne sont pas des robots ?

    Est-ce qu’à force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de car raté ?

    Est-ce qu’un psychopathe peut être embauché comme psychologue chez Lustucru ?

    Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?

    Lorsqu’un homme vient d’être embauché aux pompes funèbres, doit-il d’abord faire une période décès ?

    Je n’ai jamais compris pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac, alors que le lendemain c’est le premier joint !


    Faites suivre sinon nous oublierons cette belle langue dont, finalement, nous ne savons vraiment pas grand-chose !

    (Merci à Isa des Chats de mon Cœur)


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  • Quand le français rend fou (2)

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les animaux...  les mots... , les jeux de mots..., et la langue française si fleurie et qui pourtant se meurt... ou presque...
    Excellent pour l'exercice de mémoire et vos méninges !

    Cette dictée est incroyable mais vraie. Ne manquez pas de la lire, c'est surprenant. On dira après que le français n'est pas compliqué ! Ce petit texte, que je vous laisse savourer est une dictée trouvée dans un vieil almanach :


    "Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers*. (*pers = entre vert et bleu). Monsieur est le père, Madame est la mère. Les deux font la paire. Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.

    Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n'est maire. N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
    Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
    La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils. Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"

    (Merci à Isa des Chats de mon Coeur)


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  • Quand le français rend fou (1)

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les animaux...  les mots... , les jeux de mots..., et la langue française si fleurie et qui pourtant se meurt... ou presque...
    Excellent pour l'exercice de mémoire et vos méninges !

    Dommage que beaucoup de ces verbes soient tombés dans l’oubli.



    Le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache.

    L'hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage.

    Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse.

    La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse.

    Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait et brâme.

    Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille.

    La biche aboie quand le loup hurle.

    Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ?...

    Que si le canard nasille, les canards nasillardent,

    Que le bouc ou la chèvre chevrote,

    Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte,

    Que le paon braille, que l'aigle trompète.

    Et sais-tu ?

    Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. du verbe vaginer

    Tu sais tout cela ? Bien.

    Mais sais-tu ?

    Que l'alouette grisolle ?

    Tu ne le savais pas. Et, peut-être, ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable !

    Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère

    et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère !

    Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule

    Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe !

    Mais c'est joli : la huppe pupule !

    Et encore sais-tu que la souris, la petite souris grise : devine ? La petite souris grise chicote ! Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai cajole !"

    Et que l’homme picole !

    (Merci à Isa des Chats de mon Coeur)


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  • Poème d'un chien

                                                 Lecture/Échange
     
    Je suis celui qui t'attend ...
    Ta voiture fait un bruit spécial et je la reconnaîtrais entre mille.
    Tes pas résonnent de manière magique, c'est une musique pour moi.
    Ta voix est le signe le plus évident de mon bonheur, il n'est pas nécessaire de parler : j'entends ta tristesse.
    Si je vois ton bonheur, je suis heureux !
    Je ne fais pas de différence entre une bonne et une mauvaise odeur, je sais uniquement que ton arôme est le meilleur.
    Certaines présences me plaisent, d'autres moins.
    Mais ta présence est celle qui émeut mes sens.
    Ton réveil, me réveille.
    Toi, qui dors à la maison, tu es mon Dieu et moi, je suis le gardien de tes rêves.
    Ton regard est un rayon de soleil, lorsque je m'aperçois que tu te réveilles ...
    Tes mains sur moi ont la légèreté de la paix.
    Et lorsque tu pars, tout est vide à nouveau...
    Et moi, je continue à t'attendre, encore et encore ...
    J'attends le bruit de ta voiture
    Le son de tes pas
    De ta voix
    J'attends ton humeur toujours lunatique
    Ton odeur
    Ton repos sous ma vigilance
    J'attends tes yeux
    Tes mains
    Et moi, je suis content ainsi.
    Je suis celui qui t'attend
    Je suis ton chien
     
    —Gabriel Makaya. 

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  • Reconnaître les oiseaux des mangeoires

    C’est chouette d’observer les oiseaux qui viennent se nourrir sur votre mangeoire… Mais connaissez-vous les noms de tous ces visiteurs ? Et les secrets de leurs petites vies ? Rencontre avec 12 oiseaux extraordinaires.

    Salamandre/article/reconnaitre-les-oiseaux-des-mangeoires

    12 oiseaux de la mangeoire à reconnaître facilement

    Dans ce nouvel épisode de la Minute Nature, on retrouve Julien Perrot dans son jardin pour apprendre à reconnaître vos visiteurs colorés de la mangeoire.

    1. La star – mésange charbonnière
      La mésange charbonnière est une incontournable à la mangeoire. Elle adore les graines de tournesol. En été, elle vient les décortiquer directement sur la plante. Cet oiseau robuste chante déjà en plein hiver. Ti-tu Ti-tu Ti-tu-tu. Bientôt, ce sera le moment de récolter mousse, laine et poils pour tapisser son nid, peut-être dans un nichoir de votre jardin. Puis les jeunes seront nourris avec des insectes.
    2. L’acrobate – mésange bleue
      Plus petite, plus vive, la mésange bleue est souvent la première à la mangeoire où elle est prête à toutes les acrobaties. Au printemps, elle niche aussi dans des nichoirs ou des trous d’arbres comme ce vieux cerisier.
    3. La discrète – mésange nonnette
      Moins connue, moins fréquente, la mésange nonnette vient chercher quelques graines qu’elle planque dans des cachettes. Celle-ci se ravitaille en dévorant les graines d’un chardon. Souvent, vous pourrez repérer cet oiseau discret à son chant typique.
    4. Le teigneux – rougegorge familier Le rougegorge, trop chou… Mais quel tempérament ! A la mangeoire, c’est un teigneux qui n’hésite pas à dégager les autres. Savez-vous que le rougegorge à la mangeoire de votre jardin en hiver n’est probablement pas le même que celui qui nichera au printemps chez vous ? Chez les oiseaux, y a du mouvement !
    5. Le multicolore – chardonneret élégant
      Le chardonneret élégant, sociable et coloré, est un granivore pure souche avec son bec conique. Il débarque souvent en bande à la mangeoire. Son chant est un gazouillis virtuose. Chardonneret parce qu’il adore les graines de chardon ou de la cardère. Au printemps, voici son nid caché dans un laurier. Les jeunes se reconnaissent à l’absence de calotte rouge.
    6. L’omiprésent – pinson des arbres
      Oiseau le plus commun de Suisse et de France, le pinson fréquente évidemment aussi la mangeoire. Ce couple se régale des premières graines de pissenlit. Le chant du mâle marquera bientôt la fin de l’hiver, puis ce sera le temps des nids…
    7. Le presque tout vert – verdier d’Europe
      Bec conique, encore un granivore ! Le verdier est un véritable champion pour décortiquer les graines et en dévorer l’intérieur. Cet oiseau de la taille d’un moineau est fréquent dans les parcs et jardins. Dès la fin de l’hiver, on peut l’entendre et le voir chanter.

    8. Le costaud – gros-bec casse-noyaux Et voici le granivore par excellence, le bien nommé gros-bec casse-noyaux… au regard envoûtant. Rien ne lui résiste, pas même les noisettes ou noyaux les plus dures. Son bec exerce une force de 70kg/cm2. Pinsons et gros-becs se retrouvent souvent à picorer les graines tombées sous la mangeoire. Mais quel est cet oiseau orange et noir ?

    9. L’hivernal – pinson du Nord
      Le pinson de Nord niche dans le nord de l’Europe et ne vient chez nous qu’en hiver. Certaines années où les hêtres ont de grosses fructifications, c’est une véritable invasion. Parfois, ces oiseaux se rassemblent même en grands dortoirs qui comptent des millions d’individus. On retrouve notre nordique sous la mangeoire avec des moineaux domestiques. Et on termine la tribu des granivores avec deux visiteurs plus rares à la mangeoire : le tarin des aulnes et le magnifique bouvreuil pivoine.

    10. La maçonne – sittelle torchepot La sittelle est aussi vive qu’une mésange. Elle prend une graine, va la coincer dans l’anfractuosité d’une écorce et la pilonne avec son long bec robuste. La tête en bas en plus ! Au printemps, elle niche dans un trou d’arbre. Pour protéger ses poussins des prédateurs, elle maçonne soigneusement l’entrée du trou pour l’ajuster à sa taille.

    11. Le bigarré – pic épeiche
      On finit avec les géants de la mangeoire. Le pic épeiche évidemment. Là on dirait qu’il cherche les graines déjà décortiquées sur le plateau… Avec son bec hyper-costaud, l’épeiche est un as pour déguster les noisettes qu’il fait exploser calées contre une écorce.

      Retour à la mangeoire. Celui-ci a une drôle d’allure…. C’est un pic mar ! Visiteur rare. Un petit artifice de montage pour bien comparer les deux oiseaux. Le mar a plus de rouge sur la tête, le ventre strié, le plumage moins contrasté.

      Au printemps, le pic épeiche élève sa nichée bruyante dans un trou qu’il a creusé lui-même et sera réutilisé par d’innombrables autres animaux.

    12. Le prévoyant – geai des chênes
      Et enfin le geai des chênes, un oiseau forestier hyper prudent. Comme son nom le suggère, en automne, il fait des festins de glands. Maladroit ? Non, quand il en laisse tomber, c’est qu’il fait du tri pour manger les meilleurs. Ou pour les enterrer dans une clairière comme réserve pour l’hiver.

     


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