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Je t'aime
Pour le défi-n-17-parler-d-un-livre chez Evy
Un livre thriller que j'ai adoré, même si au fil des pages c'est une lente descente aux enfers. Et ça fait froid dans le dos car tout peut arriver. Le meilleur comme le pire. Quand vous commencez à le lire, vous n'arrivez plus à le lâcher... On s'aime, on se déteste... Des petites choses qu'on ne dit pas et qui prennent de l'importance... Sentiments, déchirements, incompréhensions, mensonges et contradictions mêlés... Amour- bonheur, amour-chagrin, amour-vengeance... Amour-haine tout court car la frontière est tellement mince. Un petit grain de sable, et c'est l'engrenage qui mène à l'irréparable... La machine est en marche. On ne peut plus reculer et tout bascule dans l'horreur...
En voici la 4e de couverture :
Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien.
Lorsqu’elle découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père. Maude voit là l’occasion parfaite d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Après tout, que feriez-vous à sa place ?
Prenez les mêmes six mois plus tard. Ajoutez Nicole et Solange, deux femmes dont les vies vont être pulvérisées le jour où l’addiction d’Alice provoque un accident… mortel.
N’oubliez pas le père, qui comprend que sa fille se drogue et que sa compagne était au courant.
Ceci n’est pas exactement une histoire d’amour, même si l’influence qu’il va exercer sur les héros de ce roman est capitale. Autant d’hommes et de femmes dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d’aimer parfois, de haïr souvent.
Parce que dans les livres de Barbara Abel, comme dans la vie, rien n’est plus proche de l’amour que la haine…Née en 1969, Barbara Abel vit à Bruxelles, où elle se consacre à l'écriture. Pour son premier roman, L'Instinct maternel (Le Masque, 2002), elle a reçu le prix du Roman policier du festival de Cognac en 2002. Aujourd'hui, ses livres sont adaptés à la télévision, au cinéma, et traduits dans plusieurs langues. Après L'Innocence des bourreaux (Belfond, 2015) et Je sais pas (Belfond, 2016), Je t'aime est son douzième roman.
J'ai choisi quelques extraits qui m'ont particulièrement plu :
"Un amour qui commence, c'est comme un paquet-cadeau qu'on n'a pas encore déballé. C'est une énigme, une promesse, un mystère. On ignore ce qu'il recèle, on a hâte de le découvrir. Et quand, enfin, on l'a ouvert, on est comblé ou déçu." (p 65)
" Les regrets sont la pire des prisons, ils séquestrent les pensées dans une cellule de chagrin." (p 94)
" Ne pas avoir de nouvelles d'un être cher, c'est comme se trouver dans une vaste pièce vide qui se remplit petit à petit de toutes les explications possibles au gré d'un état d'esprit fluctuant." (p 147)
" Un premier amour est toujours extrême, déraisonnable, immatériel. Rien ne peut l'effacer ni le remplacer. C'est celui qui construit, à la fois découverte et référent des émois qui jalonneront l'existence jusqu'au dernier souffle. " (p 171)
" Lorsqu'une mère berce son enfant, elle imagine déjà l'homme qu'il sera plus tard. Une fois adulte, elle ne voit plus en lui que le bébé qu'elle berçait autrefois. (p 179)
" Le chagrin est un adversaire nécessaire. L'éviter impose une fuite perpétuelle, à perte d'émoi, parce que si le souvenir est douloureux, il demeure le lien ultime avec celui qui manque. Affronter la tristesse est le seul moyen de garder la mémoire des jours heureux. (p 448)
Vous pouvez lire des avis de lecteurs ici : Bepolar/Je-t-aime-Barbara-Abel
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Commentaires
Oh! de sacrés bons passages, ma chère Béa. Tu es une tentatrice. Gros bisous, ma belle et superbe journée (avec du vent chez nous).
Oh un thriller, ma lecture préférée je vais le commander car ce que tu en dis me fait envie. Merci ma Béa pour ce partage.
Belle journée et calins à tes boules de poil
gros bisous de chatou
9VivianeMercredi 26 Septembre 2018 à 16:48Béa,
Le verbe aimer, je l'ai étudié pendant deux années et je ne sais toujours pas y donner une définition !!!
François Perrier tente de répondre à une des interrogations majeures de l'être humain : qu'est-ce que l'amour ?
Il l'aborde sous différents angles : le rôle de l'amour dans le transfert, ses conditions inconscientes - narcissisme et travail du deuil -, la nécessaire immaturité qu'il implique ou encore l'amour courtois qui est à l'origine du féminisme. Véritable feu d'artifice de la pensée, ce livre exceptionnel, riche en digressions littéraires, cliniques ou anthropologiques, nous introduit avec enthousiasme aux mystères de l'état amoureux.
Le séminaire 1970-1971 "L'amour" a été publié pour la première fois, avec d'autres articles, in La Chaussée d'Antin t2, Éditions C. Bourgeois, 10/18, en 1978 et une deuxième fois in La Chaussée d'Antin, 1994, édition revue et corrigée, chez Albin Michel. C'est la première fois, en 1998, que le séminaire est publié seul.Il sera réédité avec les autres séminaires in La Chaussée d'Antin - oeuvre psychanalytique tome I, Paris, collection Bibliothèques Idées, Albin Michel, 2008.
Bonsoir mon amie,
Ta chronique et les extraits que tu partages avec nous donnent envie de découvrir ce thriller. Merci pour l'info :).
Belle soirée.
Bisous,
Martine
J'ai entendu parler de cet auteur mais je ne l'ai pas encore lu. Merci pour la suggestion de lecture. Je le note. bises et une belle journée
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Bonne journée bisous