• Tableau du samedi 199

                        Cat-Bijoux

    En mémoire de Lady Marianne.

    Le mot de Fardoise : « En mémoire de Lady Marianne… Déjà 4 ans, le 23 novembre, qu’elle nous a quittés… Elle a fait de ce challenge ce qu’il est aujourd’hui et nous le poursuivrons sous l’intitulé :

    « Le week-end, un thème, un tableau »…

    Chez Fardoise et chez Lilou

    Tableau du samedi-les-peintres-et-la-couleur

    J'ai craqué pour ce superbe chat déniché sur le site Cat-Bijoux

    J'ignore qui a peint cette si jolie peinture toute en couleurs fleuries.

    Tableau du samedi 199


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  • Les héros renards : Kina et Yuk

            La nature du grand nord canadien est superbement mise en avant.

                                                        Photo : Valdés

    Les héros : Kina et Yuk

    Ici, les animaux mènent le film, et en particulier les deux renards polaires que le réalisateur parvient à filmer de très, très, près.

    Le gros plan sur les regards est l'une des méthodes de Guillaume pour que les animaux endossent leur rôle personnage. "Ce n'est pas un renard polaire, c'est Kina ou Yuk que l'on filme. Ce n'est pas un loup parmi d'autres mais Loup noir".

     

    Les héros renards : Kina et Yuk

    Filmer les courses-poursuites de loups a nécessité une logistique lourde (grues, motos-neige...). Photo : Valdés

    Les humains ne sont donc pas le sujet, on l'a compris. Leur présence est palpable à travers les répercussions du réchauffement climatique. "Ça ne fait pas de ce film un documentaire, c'est bien un conte ou un film d'aventures", insiste le réalisateur.

    Comment un renard devient acteur ?

    "Nous sommes allés dans un sanctuaire du Yukon, au Canada. Là, des renards polaires vivent en liberté. Une portée de renardeaux est née, des coaches animaliers les ont habitués à l'homme, tout en préservant leur côté sauvage. Puis nous sommes venus passer un peu de temps avec eux afin qu'ils s'habituent à notre odeur, d'abord sans les caméras", explique le Normand.

    "On ne devait ni les toucher ni les caresser." Filmer des animaux présente une très grande part d'incertitude, alors mieux vaut être réactif et suivre leur mouvement. "On tournait à trois caméras une même scène. On était loin, il fallait suivre leurs déplacements même si Kina tournait à gauche au lieu d'aller à droite, comme on l'avait prévu à l'origine.

    Avec le temps une relation de confiance s'est établie entre les animaux et les humains. 

    Le moment le plus fort du tournage ?

    Là, Guillaume n'hésite pas une seconde :"quand on a vu s'endormir le couple de renards dans son terrier, sous nos caméras - alors que ce sont des animaux très vifs, méfiants - on a été tous extrêmement émus. On a même versé notre larme. Ça prouvait à quel point le lien de confiance était établi avec nousMême si tourner les courses-poursuites avec les loups a demandé une énorme logistique et des jours de tournage, le moment magique était cet instant d'endormissement". 

    Un conte pour enfants et pour adultes ?

    Guillaume a souhaité toucher tous les publics : "les enfants ne verront peut-être qu'un Roméo et Juliette de l'Arctique; les parents peuvent y lire de réelles préoccupations environnementales. Ce n'est pas qu'une 'jolie petite histoire de Kina et Yuk', certains moments sont durs, mais ce sont les ressorts de dramaturgie d'un film d'aventures. C'est aussi ce qui encourage l'échange entre parents et enfants à la sortie de la séance." 

    Et si le public ne devait retenir qu'une seule chose...

    "J'aimerais que l'émotion ou l'empathie suscitée par l'histoire de ce couple puisse donner l'envie d'en apprendre davantage. Aux enfants d'aller voir où et comment vit un renard polaire, mais aussi toute la faune de l'Arctique qui prend de plein fouet un gros coup de chaud. Le bonus c'est la prise de conscience. En tant que réalisateur, je me considère comme un jardinier qui sème des graines."

    Stéphanie Lemaire et Pauline Latrouitte/France 3 Calvados

     

    La musique du film a été composée par un autre normand, Julien Jaouen. Le récit est porté par la voix de l'actrice Virginie Efira.

    La bande-annonce :


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  • Kina et Yuk

    Kina la renarde polaire, héroïne de ce conte familial, est séparée de sa moitié dans un environnement soumis à la pression de l'homme Photo : Valdés

    Kina et Yuk

           L'histoire de Kina et de Yuk n'est pas qu'une romance à la Roméo et                   Juliette. Photo Valdés

    J'ai vu ce film avant-hier au cinéma. Superbe !

     La période des fêtes c'était le moment pour aller découvrir en famille l'aventure d'un couple de renards de l'Arctique. L'histoire est sortie de l'imagination du réalisateur Guillaume Maidatchevsky, un Normand qui a affronté les -40°c du Canada pour mettre en images et en musique ce conte.

     Le film  est sorti le 27 décembre 2023. Mais tout le mois de décembre, le réalisateur normand a enchaîné les avant-premières. Aller à la rencontre de son public c'est pour Guillaume Maidatchevsky l'occasion de découvrir les réactions suscitées par son film.

    "Le cinéma c'est une occasion pour les enfants et les adultes d'être présents à 100%, sans aucune distraction. Après des semaines de tournage et de montage, c'est une réelle émotion de voir le public. Les enfants ne mentent pas." Mais revenons d'abord à l'histoire d'un couple à l'épais pelage.

    Quelle aventure ?

    C'est celle d'un couple de renards polaires, séparés par la fonte prématurée de la banquise, alors que Kina s'apprête à mettre bas. "L'idée m'est venue en découvrant une photo d'un renard piégé sur un morceau de glace à la dérive... je me suis demandé d’où venait ce renard, quel était son parcours et ce qu’il allait devenir. Je suis parti de ce fait réel pour écrire mon histoire."

    Elle prend donc place dans le grand Nord canadien, soumis à un réchauffement climatique bien plus pesant qu'ailleurs sur le globe. Guillaume rappelle que "l'Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète".

    L'équipe a tout de même affronté des températures glaciales pendant six semaines. "Tourner par -40°c en pleine nuit, c'est particulier. Pour vous donner une idée, une tasse de café brûlant met 45 secondes à se transformer en glaçon. On est couvert de multiples couches de vêtements, chaque geste coûte. Mais les renards polaires quant à eux sont très à l'aise dans leur environnement."

    Reportage P. Latrouitte / D. Frotte / C. Thomas/ A.Guedes

    Partage de  l'article chez Jean-Louis ici Nature ici ailleurs//kina-et-yuk-decouvrez-l-incroyable-histoire-de-deux-renards-polaires


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  • Les chèvres et le froid

    Je partage.

    Vous pouvez retrouver l'article chez Jean-Louis ici 

    Nature ici ailleurs/les-animaux-et-le-froid

    Il n’est pas toujours possible d’indiquer des valeurs limites exactes à partir desquelles il faut permettre à l’animal de se protéger contre des conditions météorologiques extrêmes. Les différences entre les animaux peuvent être importantes suivant l’âge, la race, le pelage ainsi que le mode ou l’intensité de l’exploitation. Les jeunes animaux ont besoin de plus de protection que les adultes

    L’important c’est de prévenir ces situations, de telle manière que les animaux puissent toujours trouver une protection s’ils en ont besoin, compte tenu des conditions climatiques et de leur état physiologique. Pour éviter les situations de maltraitance des animaux, voici quelques précisions concernant les animaux de ferme.

    A savoir pour tous les animaux

    Attention, les animaux doivent pouvoir accéder à l’eau en permanence, et au minimum 2 fois/jour, même en cas de neige (les animaux ne “boivent” pas la neige !) Par grand froid, il est indispensable de casser la glace 2 fois par jour. Astuce : laisser un morceau de bois flotter sur l’eau, la glace sera plus facile à casser pour l’animal.

    Par temps froid, les animaux ont également besoin de manger davantage pour faire face. Les animaux devraient tous pouvoir accéder à un abri, naturel ou bâti, et choisir s’ils veulent s’abriter ou non.

    Source : Agridea 2006 Suisse/Vigiferme

     

    Les chèvres et le froid

                                    Les chèvres

    Les chèvres sont bien moins armées pour affronter le froid que les bovins ou les moutons. Leur pelage est très fin et peu dense, et elles ne disposent que d’une très fine couche de graisse sous la peau. Elles pourront toutefois supporter des basses températures si elles y ont été habituées et si le froid s’installe progressivement.

    Les cabris qui viennent de naître n’ont guère de réserves d’énergie et, à cause de l’absence de graisse et de la minceur du pelage, sont très sensibles aux basses températures et à l’humidité. Durant la période d’affouragement d’hiver, il convient donc de mettre les chèvres en état de gestation avancé à la chèvrerie et de les y garder durant au moins 15 jours après la mise bas.

    Comment savoir si une chèvre a froid ?

    Une chèvre qui a froid tremble. Que faire pour les protéger par temps froid, humide et venteux ?

    Lorsqu’il pleut, les chèvres arrêtent de paître et se mettent à l’abri. Parce qu’il est très fin, le pelage des chèvres les protège également très peu de l’humidité. Il est donc indispensable que les chèvres disposent d’un abri qui les protège à la fois du vent, de la pluie et de la neige. Les chèvres attachées à un piquet doivent avoir un abri lorsqu’il pleut ou doivent être rentrées.

    • Leur donner accès à des surfaces de repos sèches et pas trop froides (litière). Dans le cas contraire, il arrive que les animaux ne s’y couchent plus, ce qui peut conduire à des états d’épuisement. Tous les animaux doivent pouvoir se coucher en même temps.
    • Fournir plus de nourriture, veiller à ce que les animaux accèdent à l’eau au moins 2 fois par jour  (l’eau ne doit pas être gelée. Penser à casser la glace au moins 2 fois par jour).

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  • Les équidés et le froid

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    Vous pouvez retrouver l'article chez Jean-Louis ici 

    Nature ici ailleurs/les-animaux-et-le-froid

    Il n’est pas toujours possible d’indiquer des valeurs limites exactes à partir desquelles il faut permettre à l’animal de se protéger contre des conditions météorologiques extrêmes. Les différences entre les animaux peuvent être importantes suivant l’âge, la race, le pelage ainsi que le mode ou l’intensité de l’exploitation. Les jeunes animaux ont besoin de plus de protection que les adultes

    L’important c’est de prévenir ces situations, de telle manière que les animaux puissent toujours trouver une protection s’ils en ont besoin, compte tenu des conditions climatiques et de leur état physiologique. Pour éviter les situations de maltraitance des animaux, voici quelques précisions concernant les animaux de ferme.

    A savoir pour tous les animaux

    Attention, les animaux doivent pouvoir accéder à l’eau en permanence, et au minimum 2 fois/jour, même en cas de neige (les animaux ne “boivent” pas la neige !) Par grand froid, il est indispensable de casser la glace 2 fois par jour. Astuce : laisser un morceau de bois flotter sur l’eau, la glace sera plus facile à casser pour l’animal.

    Par temps froid, les animaux ont également besoin de manger davantage pour faire face. Les animaux devraient tous pouvoir accéder à un abri, naturel ou bâti, et choisir s’ils veulent s’abriter ou non.

    Source : Agridea 2006 Suisse/Vigiferme

     

    Les équidés et le froid

                                      Les équidés

    Les équidés peuvent généralement supporter des températures bien en dessous de 0°C. Ils supportent très bien un froid sec. La fermentation des aliments dans leur gros intestin dégage de la chaleur qui les aide à affronter le froid.

    Tous les chevaux rustiques, tels les poneys et les chevaux de traits, peuvent vivre dehors toute l’année, à la condition qu’on leur laisse leur poil d’hiver. Certaines races de chevaux de selle et les chevaux de course sont moins résistants et devraient donc passer l’hiver à l’intérieur. Il en est de même pour les chevaux tondus. Un cheval qui est constamment au pré supporte bien mieux le froid qu’un cheval qui passe une partie du temps en écurie.

    Les ânes sont plus fragiles que les chevaux. Il est indispensable qu’ils disposent d’un abri en hiver.

    Comment savoir si un cheval a froid ?

    Un cheval qui a froid frissonne. De même, lorsqu’un cheval a les oreilles froides, c’est qu’il a froid.

    Que faire pour les protéger par temps froid, humide et venteux ?

    • La toison d’un cheval qui est gardé tout au long de l’année au pré doit être préservée (parfois, les chevaux sont tondus pour limiter la transpiration lors de l’exercice qui peut conduire à un refroidissement). De même, il ne devrait pas être brossé trop souvent afin de ne pas supprimer la fine couche de sébum qui imperméabilise le poil. On peut aussi offrir au cheval une couverture fine pour mettre son pelage à l’abri de la pluie. Une couverture chaude est indispensable lorsque le cheval est tondu.
    • Fournir plus de nourriture, veiller à ce que les animaux accèdent à l’eau au moins 2 fois par jour (l’eau ne doit pas être gelée. Penser à casser la glace au moins 2 fois par jour).
    • Mettre à leur disposition un abri naturel (arbres, haies, murs…) ou bâti qui les mette à l’abri du vent
    • Leur donner accès à des surfaces de repos sèches et pas trop froides (litière). Dans le cas contraire, il arrive que les animaux ne s’y couchent plus, ce qui peut conduire à des états d’épuisement. Tous les animaux doivent pouvoir se coucher en même temps.
    • En cas de pluie prolongée ou froide, leur offrir une protection pour leur éviter d’être trempés jusqu’à la peau et d’avoir froid.

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