• Tableau du samedi 55 :

                                        Two Cats, Blue and Yellow, 1912

                             Le chat bleu est en train de faire sa toilette.

    En mémoire de Lady Marianne  

    chez Fardoise et chez Lilou

     Le-tableau-du-samedi-thème de l'hygiène

    j'ai choisi une très belle peinture de Franz Marc ( 1880-1916) qui est l'un des principaux représentants de l'expressionnisme allemand. Peintre animalier, graveur, pastelliste, aquarelliste, lithographe, écrivain, il fait partie du groupe Le Cavalier bleu.

    (Source Wikipedia)

    Tableau du samedi 55 : Deux chats bleu et jaune

     


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  • Bastien Lachaud (député de la Seine-Saint-Denis) dénonce  avec brio ‘’l’’hypocrisie’’ du groupe parlementaire d’En Marche (voir ci-dessous)

    BRAVO !!!!! A écouter et à diffuser !

    Voir aussi l'article chez Jean-Louis ici Nature ici ailleurs

     

     


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  • L'anguille

                                      Wikipedia/Anguille d'Europe

                                     En danger critique d'extinction

     

    Une très belle lettre  que je partage avec vous...

    Vous pouvez la retrouver  chez Jean-Louis ici Nature ici ailleurs

     

    Minuscule larve deviendra civelle puis anguille, poisson-serpent fascinant, aussi à l'aise dans les eaux douces que salées. Son obstination à survivre malgré la pêche, le braconnage et les pollutions diverses et variées, force l'admiration. L’anguille se raconte par la voix d’Allain Bougrain-Dubourg…

    « Se faufiler. Survivre hors de l’eau. Accepter le sel autant que l’insipide. Se jouer des distances et des barrages. Échapper aux braconniers… sans me vanter, il m’en aura fallu des qualités pour surmonter les adversités de la vie.

    Aussi loin que remonte ma mémoire, c’est du côté des Sargasses que j’ai vu le jour. Après un épuisant périple, mes parents se sacrifièrent pour notre génération. Ils ne survécurent pas à leur ultime obsession… donner la vie à l’autre bout du monde. Pourquoi la nature leur a-t-elle imposé une telle épreuve? Personne n’est en mesure de répondre, ni vous, ni moi. Quoiqu’il en soit, la fragile larve de 7 mm que je fus n’avait pas l’intention de s’éterniser ici. Dès que j’ai pris quelques forces à grandes gorgées de plancton, j’envisage de gagner la vieille Europe. C’est là-bas que se joue mon destin, j’en ai la conviction et rien n’arrêtera ma détermination. On dit que j’ai en moi une sorte de carte magnétique en guise de GPS. Par ailleurs, les courants soulageront mes efforts, tandis que mes capacités olfactives me guideront durant le périple. Ainsi, rien ne devrait entraver ma volonté de progresser. J’en suis si convaincu que je ne prends même plus la peine de manger ou si peu.

    Survivre dans l’adversité.

    L’obstination de l’anguille force l’admiration, même d’un guerrier comme Rambo. Avancer coûte que coûte, tel est mon menu. L’horizon des fleuves et rivières du vieux continent se dessine enfin, après 5 000 km de navigation. C’est alors que la modeste larve que j’étais se métamorphose en civelle. Dépendante de l’eau salée, me voilà adepte de l’eau douce. Me tortillant en tous sens, j’affiche une énergie admirable au point de me planter dans le sable pour résister aux courants contraires.

    Est-ce mon dynamisme qui vous séduit? Faut-il rechercher une appétence pour ma chair? Quimporte, vous me voulez à tout prix. Et je pèse mes mots. Officiellement, ou clandestinement, un kilo de civelles se négocie 4 000  sur le marché asiatique. Cest à chaque fois 3 000 dentre nous qui en font les frais. Je rends cependant hommage à votre volonté d’enrayer le trafic. Notre exportation hors de l’Union Européenne a été interdite en 2009. Et dernièrement, vous avez lourdement sanctionné neuf braconniers vendéens : 230 000 € de dommages et intérêts, assortis d’amendes et de peines de prison ferme. De quoi décourager les amateurs.

    Il était temps, notre espèce a perdu 75 % de ses populations en 30 ans. Mais le braconnage n’est pas seul à expliquer l’agonie pathétique que nous subissons. Ce sont les pollutions multiples au PCB (polychlorobiphényles) qui nous affectent le plus. Comment résister à ce cortège chimique si meurtrier?

    J’ose pourtant croire en l’avenir. Comme mes parents, en ce moment même, après avoir passé plus de 10 ans dans les cours d’eau en tous genres, je profite des crues et des inondations pour rejoindre la haute mer. Il me faudra être dans une condition physique parfaite. Au programme, 40 km à effectuer chaque jour par moins de 1 200 mètres avec des remontées durant la nuit. À nouveau, je m’adapterai à l’eau salée après m’être épanoui dans l’eau douce. Les prédateurs qu’il me faudra éviter, la route que je devrai identifier, et tant d’autres contraintes dont j’aurai à m’accommoder s’inscrivent dans le défi.

    « L’immensité finit toujours par capituler devant l’obstination », dit votre vagabond Sylvain Tesson. Je confirme. La vieille anguille agile que je suis devenue, se faufilera dans les dédales de la vie comme l’ont fait mes parents pour, qu’à mon tour, je permette à des larves de prendre le bon chemin. »

    Allain Bougrain-Dubourg


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  • Liberté !

    De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?

    De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
    Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
    De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
    Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
    L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
    Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
    Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
    Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?

    Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
    Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
    Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
    Et si la servitude inutile des bêtes
    Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
    Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
    Oh! de nos actions qui sait les contre-coups,
    Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
    Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
    Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
    Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
    Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
    Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
    Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
    Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?

    Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
    Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
    Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
    À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
    Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
    Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
    La balance invisible a deux plateaux obscurs.
    Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
    Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
    La volière sinistre est mère des bastilles.
    Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux !
    Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
    Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
    Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
    Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
    Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
    Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
    Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
    Se penche, et te dévoue à l'expiation.
    Je t'admire, oppresseur, criant: oppression !
    Le sort te tient pendant que ta démence brave
    Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
    Et la cage qui pend au seuil de ta maison
    Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.

    Victor HUGO

    (1802 - 1885)


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  • Absente depuis plusieurs jours

    Cher(e)s copinautes,

    Peut-être vous êtes-vous aperçus que je n'étais pas du tout présente ces jours derniers... Pour un motif familal impérieux (l'état de santé de mon papa de 88 ans passés), j'ai dû m'absenter de chez moi et par voie de conséquence de la toile. Je suis de retour mais je vais être amenée à le faire à nouveau pour aider ma maman. Si un 3e confinement n'empêche pas mes déplacements en train... (Il y a 400 kms)

    Et c'est une angoisse supplémentaire.

    Mes gentils voisions de palier s'occupent de ma Délice (15 ans et demi et qui est en traitement pour une infection urinaire). 

    J'avais programmé des articles... 

    Ce n'est pas sûr que je puisse continuer à publier des articles.

    Je verrai en fonction de la situation.

    Une pause sur mon blog pour une durée indéterminée pourrait être envisagée...

    J'essayerai de vous rendre visite entre deux...

    Prenez soin de vous...

    Et grand merci pour votre fidélité.


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