• Le chat Lykoi

                                              Lykoi Cat noir Roan

                              Wikipedia/Dea Chiara De La Vallée Des Dieux

                            Auteur de la photo Christine Auverdin Boulanger 

    Le lykoi (parfois lykoï) est une race de chat, issue du chat domestique à poils court. Il s'agit d'une mutation naturelle récente. 

    Les premières mutations spontanées du Lykoi ont été découvertes en  Virginie puis au Tennessee suivi d'une mutation naturelle trouvée en Italie  en 2014 à Bresciace dernier ayant contribué à l'élargissement du bassin génétique de la race en Europe débutée en France en 2013. En juillet 2016, une autre mutation naturelle est apparue cette fois-ci en France à Strasbourg et les chatons issus de cette mutation naturelle seront intégrés dans le programme de création de la race entamé en France par Christine Boulanger, l'importatrice de la race en Europe depuis 2013.

    La caractéristique principale du Lykoi est qu'il ressemble à un loup-garou, mais également son pelage ROAN (poivre et sel) unique chez les races de chats

    Le lykoi est partiellement ou intégralement sans poils. Son pelage a une apparence unique, il ressemble à celui d’un opossum. Généralement, il a un profond pelage noir rouan, une tête allongée et un corps doté d’une grande agilité, massif mais sans être gros. Ce chat n’a pas de poils au niveau des yeux, du nez, des oreilles et de la bouche. Le chat lykoi est connu pour être amical et facile à vivre pour son entourage. Il a besoin de beaucoup d’affections de la part de ses maîtres. La caractéristique unique de cette race est que le pelage du lykoi mue une fois l’âge adulte atteint. 

    Beaucoup de créateurs de races félines ont fait l’objet de controverses, mais le lykoi est issu d’une mutation tout à fait naturelle. 

    Depuis le 1er mai 2017, la race est reconnue officiellement au statut de championnat par la TICA et peut concourir contre d'autres races de chat.

    Un programme de métissage avec des chats domestiques noirs dont le Lykoi est issu spontanément est entamé afin d'élargir le bassin génétique de la race.

    (Source Wikipedia )

    Des renseignements complémentaires sur ce site ici


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  •        Je partage aujourd'hui ce puissant et bouleversant poème,

                                      ce cri...

                                            HOMMAGE A CHEVELU

    Éternel Chevelu

    "Bonjour c’est CHEVELU, le matou dracénois,
    Le beau chat de gouttière mâtiné d’angora.Hommage à Chevelu, par Me Isabelle terrin, son avocate et amie
    Je viens vous raconter ma vie et mon trépas, 
    mes errances, mes fulgurances et mes émois.
     

    J’étais le chat le plus affectueux du quartier,
    celui que l’on venait nourrir et câliner.
    Avec mes beaux yeux verts riboulant de tendresse.
    J’adorais les papouilles et aussi les caresses.
    Jamais un coup de griffe, jamais une baston
    ma seule mélopée était un doux ronron.
    **********
    A la froide saison, l’hiver au vent mauvais, 
    je ne côtoyais pas volontiers la grande ourse
    mais en chat malicieux j’avais de la ressource
    et me trouvais toujours d’improvisées tanières
    où je m’assoupissais à l’abri des lumières, 
    tapi, tranquille, bienheureux et lové.
    Quand la faim me gagnait et tiraillait mon ventre, 
    elle me poussait la gueuse à sortir de mon antre,
    partir à la recherche de quelques nourritures.
    Affaibli, affamé, perclus de courbatures, 
    je frôlais les murs noirs, longeais les caniveaux,
    et les chats de gouttière trouvaient ça rigolo.
    C’est vrai que j’ai connu ces moments de disette, 
    où il n’y avait vraiment plus rien dans ma musette, 
    qui m’ont conduit parfois à fouiller les poubelles
    à la recherche d’arêtes ou des carcasses frêles.
    Mais la plupart du temps je partais en ballade
    sous des balcons amis miauler ma sérénade
    et montrer patte blanche. J’étais un bon matou
    et j’avais des amis ma foi un peu partout. 
    Abandonné par l’homme, ce pleutre, ce blaireau, 
    j’ai tôt fait de créer des bonheurs magistraux. 
    A la belle saison, l’été au zéphyr doux, 
    J’étais soudain saisi d’ineffables ardeurs,
    me poussant vers la ville profonde et ses clameurs.
    Je partais flamboyant courir le guilledou,
    fier comme Artaban, et la queue en panache,
    Je filais vers l’amour du vent dans les moustaches.
    J’en ai connu des moments forts, incandescents, 
    où je faisais la fête jusqu’au soleil levant
    là dans mon pré carré, sur cette place aux herbes,
    où je venais me divertir avec superbe. 

    Je n’étais pas vraiment un matou de gouttière
    qui connaît de la rue les pièges et les ornières.
    Ancien chat domestique j’étais un peu crédule, 
    Et il m’aura fallu rencontrer des crapules
    m’encercler tout à coup les yeux remplis de haine. 
    Ils étaient gladiateurs, et j’étais dans l’arène.
    Ils m’ont pris par la queue et ont frappé si fort
    Vociférant de hargne, et sans aucun remord.
    Et ils ont rigolé de ma courte agonie,
    de la vie qui partait depuis mon corps meurtri.
    Ils ont gagné, et changé mon adresse cosmique.
    Ils m’ont tué, et ils ont trouvé ça comique.
    *************
    J’habite désormais dans un autre univers
    D’où je vois les écrans de vos ordinateurs
    Et mon minois cerclé d’étoiles et de cœurs.
    Moi le chat affectueux, ronronnant, aux yeux verts,
    Je sais que vous cherchez du crime les auteurs,
    Je vous regarde faire et je vous encourage,
    J’habite dans le ciel, j’ai pris de la hauteur
    Mais mon âme divague encore dans les parages"
     
    Chevelu et Isabelle Terrin
    son avocate et amie.
     

    C'est le jour où tu nous a quittés. Le 31 mai 2017 - deux ans déjà - Où un misérable t'a donné des coups de pied mortels. J'ai vécu avec toi, t'ai imaginé, t'ai aimé. Le paradoxe humain fait que je ne peux plus aller sur ta page, alors que je t'ai donné le meilleur de moi, je t'assure. Mais tu es et pour toujours dans mon coeur, et ce poème te fait revivre un peu. I. T.

    Article du 31 mai 2019 chez Grifelins


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  • La Minute Nature de la Salamandre nous invite à une expérience originale en compagnie de Laurent Geslin, photographe animalier : un affût pour tenter de voir de jeunes renardeaux…

    Merci à Jean-Louis  voir ici Nature ici ailleurs

     


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  • (Jeu de lettres n°217)

    Lady Marianne propose un  petit-jeu-de-lettres-217

    (Jeu de lettres n°217)

    Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : REBATTERETS

    Nom commun- masculin pluriel -outils pour façonner l'ardoise.

    Avec les lettres proposées : faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

    Voici mon petit texte (avec les mots trouvés en gras et en italique) :

    Ester  était atterrée, son setter  irlandais, avait disparu. Un portail mal fermé, et hop Brett  s'était barré. Comme le jardin de ses amies Beate  et Térésa  jouxtait une forêt, c'était une aubaine pour ce chien d'arrêt  de battre  la campagne en quête de quelques bêtes à plumes. Après une heure à marcher dans les feuilles molles et détrempées, les trois jeunes femmes l'avaient enfin retrouvé. Dans un coin aéré  où les arbres  se faisaient plus rares, le gentil toutou à la superbe robe châtaigne semblait les attendre, assis sur une stère  de bois sec. Ouf, leur journée ne serait pas ratée. Car le trio de charpentières-couvreuses comptait se rendre dans l'après-midi au musée des rebatterets  sur les terres  des Ardoisières des Ardennes...


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  • Tableau du samedi : Chats noirs à la fenêtre

                                             Deux chats noirs à la fenêtre (1909)     

    Pour le tableau du samedi chez  Lady Marianne

    j'ai choisi une très belle toile de Nicolas Alexandrovich Tarkhoff

    NicolasTarkhoff, né à Moscou en 1871, se met tard à la peinture. Il est fils d'une famille de commerçants aisés. Il accomplit son service militaire puis tente en vain de rentrer à l'Ecole de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou où il échoue à l'examen d'entrée. Il se forme dans ses voyages en Russie, notamment dans le Caucase et la Crimée. Il y fera une rencontre qui déterminera sa vie artistique, celle de Constantin Korovine, un des rares représentants de l'Impressionnisme en Russie. Il se rend à Paris en 1898 et y vit définitivement à partir de 1899, et séjournant pendant l'été en Bretagne, il en revient avec ses toiles pointillistes.  Il s'installe à Orsay à partir de 1911 où il décédera en 1930. Ses thèmes favoris sont la nature, Paris, sa maison, ses proches. Il a été qualifié de « fauve impressionniste » par Gérard Tisserand.  

    Tableau du samedi : Nicolas

     


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