Bienvenue chez moi avec des chats, des pensées du Jour et des tableaux de chats
Par Kimcat
Michel Butor en 2002 (Photo Wikipedia)
Avec deux mille titres, Michel Butor mort ce mercredi 24 août, a laissé une œuvre considérable. Pourtant, ce prodige connu en France pour son célèbre roman “La Modification” n'a reçu les honneurs que très tardivement.
« A l’écart », c’est le nom de la petite maison de Lucinges où Michel Butor s’était installé avec son épouse, Marie-Jo, et leurs quatre filles, (Agnès, Cécile, Irène et Mathilde) à quelques encablures de l’université de Genève où ce grand voyageur qui ne savait pas conduire a donné des cours de littérature française jusqu’à sa retraite, en 1993. A l’écart, ce pourrait être la position singulière revendiquée par l’écrivain : ni la solitude hautaine et misanthrope de l’artiste qui construit son œuvre en dépit du monde qui l’entoure, voire contre lui, ni les courses le long des sentiers battus, la répétition des formules qui ont fait leurs preuves ou l’appartenance à une école.
On le voit bien, en 1957, lorsque le jeune écrivain – il est né en 1926, à Mons-en-Barœul – obtient le prix Renaudot pour La Modification, un étrange roman à la deuxième personne du pluriel qui se déroule dans un train entre Paris et Rome...
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NB : J'ai fait un petit bout de chemin à l'école primaire avec sa deuxième fille Cécile, qui admirait beaucoup son père... La famille Butor habitait à l'époque (dans les années 60) à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne où j'ai vécu enfant et adolescente. Mes parents y vivent encore...
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