Bienvenue chez moi avec des chats, des pensées du Jour et des tableaux de chats
Coucher de soleil sur le château.
Photo Wikipedia/Château de Combourg
Pour le défi-n-1-thème-les-contes-légendes-mythes chez Evy
Voici ma participation
Le petit chat est mort. On a retrouvé sa momie dans l’une des tours du château de Combourg, forteresse arrimée en Bretagne, à mi-route entre Rennes et Saint-Malo, sur un promontoire qui domine la commune et ses 5 800 habitants de sa masse ombrageuse...
Chateaubriand l’évoque dans ses Mémoires d'outre-tombe, alors même que l’animal mort ne fut découvert dans les murs du château qu’à la fin du XIXe siècle à la faveur de travaux de modernisation et que l’écrivain ignorait donc son existence : «Avant de me retirer, ma mère et ma sœur me faisaient regarder sous les lits, dans les cheminées, derrière les portes, visiter les escaliers, les passages et les corridors voisins. […] Les gens étaient persuadés qu’un certain comte de Combourg à jambe de bois, mort depuis trois siècles, apparaissait à certaines époques et qu’on l’avait rencontré dans le grand escalier de la tourelle.» Et il ajoute cette précision : «Sa jambe de bois se promenait aussi quelquefois avec un chat noir.»...
Ces peurs enfantines hantèrent l’œuvre de Chateaubriand. Curieusement, elles forgèrent aussi sa passion pour les chats. Au point qu’en 1829 le pape Léon XII lui légua Micetto, délicat félidé gris roux élevé sous les ors du palais pontifical que l’écrivain, alors ambassadeur à Rome, fréquentait régulièrement. L’ambiance lugubre de Combourg, son confort sommaire, son isolement, façonnèrent aussi la sensibilité à fleur de peau de celui qui sera l’un des précurseurs du romantisme en France.
L’article du 29 janvier 2018 de Sébastien Desurmont sur le site Geo est à lire dans son intégralité ici