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Par Kimcat le 7 Novembre 2019 à 01:26
Photo Wikipedia/Kinkajou
Le kinkajou ou potos est une espèce de mammifères de la forêt humide des Guyanes, de l'Amazonie, des Andes et de l'Amérique centrale.
Animal étrange même pour les autochtones, le kinkajou est longtemps resté inclassable. Très lointain parent, de même que le coati, du raton laveur et plus encore du panda roux, il a mis à rude épreuve les naturalistes élaborant une nomenclature scientifique et reste une curiosité biologique parmi les carnivores non carnassiers, tant par sa physiologie, qui le fait ressembler à un primate élastique, que par son comportement, en particulier son langage sifflé et sa polyandrie ( système d'accouplement par lequel la femelle d'une espèce s'accouple successivement avec différents mâles au cours d'une saison de reproduction), liée à une transmission patrilinéaire des territoires. De multiples mythes témoignent de la fascination qu'il a toujours exercée et qui ne laisse pas d'interroger les rapports entre l'homme et la Nature. Aujourd'hui plus précisément, le kinkajou reste emblématique des questions de la pérennité des milieux tropicaux et du risque sanitaire associé aux animaux exotiques.
Le kinkajou mesure, sans la queue, de 45 à 76 cm et pèse en moyenne 3 kg
Son pelage, dense, soyeux et légèrement crêpé, ni ras ni long (1 cm d'épaisseur sur le milieu du dos), offre toutes les nuances du beige jusqu'au bistre en passant par le brun roussâtre et le fauve clair sur le dessus, et sur le dessous des variations de blancs et de jaunes tirant parfois jusqu'à l'orangé. La face et le bout de la queue sont plus foncés, ainsi que parfois une raie dorsale. Le poil clair a la particularité de réfléchir quelque peu la lumière de sorte que des traits, par contraste avec le poil foncé, paraissent casser la forme du visage.
Phénomène rare pour un carnivore, le kinkajou possède une queue préhensile presque toujours plus longue que le corps, terminée en cône, elle lui sert de cinquième membre.
Ses grands yeux ronds caractéristiques des noctambules, à l'iris marron et aux larges pupilles noires, réfléchissent la lumière, ce qui lui vaut d'être facile à capturer la nuit, d'autant qu'il est attiré par la lumière dans la nuit et que la grande sensibilité de ses yeux semble le rendre temporairement aveugle dans une lumière éblouissante. Les observations montrent une activité réduite les nuits de pleine lune.
Le kinkajou peut vivre dans la nature jusqu'à vingt-neuf ans. Un spécimen captif a vécu quarante et une années.
Pour en savoir un peu plus c'est ici Wikipedia
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Par Kimcat le 6 Novembre 2019 à 01:44
Magnifiques d'images de feuilles d'automne sur une musique classique...
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Par Kimcat le 5 Novembre 2019 à 01:19
Le lombric est responsable de la formation de la terre qui nous nourrit. Découvrez en détail la vie de cet animal champion de zéro déchet, dans ce nouveau numéro de la Minute Nature de Julien Perrot.
Voir l'article du 30 octobre 2019 de Jean-louis ici Nature ici ailleurs
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Par Kimcat le 4 Novembre 2019 à 01:58
Pour le défi-n-60/parler-d-un-livre chez Evy, voici ma participation.
C'est une nouveauté mise à l'honneur à la bibliothèque. J'ai beaucoup aimé l'histoire. Annelise est très attachante.
En voici la 4e de couverture :
Annelise est envoyée en reportage par sa rédaction à Villey-Saint-Etienne, petit village des bords de la Moselle, pour couvrir la distribution de vin aux villageois le jour de Pâques, une tradition locale séculaire. L’occasion pour cette quinquagénaire de s’éloigner quelques temps de sa vie bousculée entre un mari infidèle, deux grands enfants sur le départ et un père âgé en perte d’autonomie, enfermé dans son silence.
Sur la route des vignobles de Toul, les souvenirs ramènent Annelise une trentaine d’années auparavant, en 1969. Toute jeune cheftaine, elle a animé un camp scout non loin de là. Parenthèse enchantée où elle a connu son premier amour…
Pourquoi a-t-elle renoncé à ce garçon qu’elle aimait ?
Alors que son existence vole en éclats, Annelise prend conscience de la chape de secrets et d’interdits qui pèse depuis toujours sur ses épaules. Est-il encore temps de se délivrer du passé ? Et au prix de quelles révélations ?Élise Fischer est née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Journaliste, elle a longtemps travaillé pour Côté Femme (aujourd’hui Vivre Plus). Elle est productrice et animatrice de l’émission littéraire Au fil des pages sur RCF (réseau national) et membre du jury du Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine. Elle est l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy et également aux Presses de la Cité et chez Fayard.
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Par Kimcat le 3 Novembre 2019 à 00:02
Lady Marianne propose un petit-jeu-de-lettres-239
Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : VISTEMBOIRS
Objet banal, mystérieux, essentiellement non identifiable et inutile. Par extension : machin, bidule, babiole, bibelot...
Voici mon petit texte (avec les mots trouvés en gras et en italique) :
Après avoir tenu un bar de nuit à Brest durant trois années, Boris et Rosie Mitre avaient ouvert un resto à Brive. Ils espéraient que leur changement de cap les défatiguerait un peu car leur expérience à bosser dans un bistro avait été éreintante. Tous les soirs, à des heures indues, les cafetiers avaient servi rubis sur l'ongle, des clients qui bombaient le torse en oubliant d'être sobres. De sorte qu'il aurait fallu sévir et envoyer sur les roses des gens à moitié ivres qui continuaient de boire, à vomir ou à tomber dans les vapes. Dans ces tristes conditions, se motiver devenait un exploit surtout quand il y avait des mises en boîtes de mal embouchés, des bagarres de viandes saoules, des verres brisés, des vistemboirs fracassés, des vitres et des stores cassés...
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