• Un chat à Montaut

    Un chat à Montaut

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    Un chat que j'ai trouvé superbe. Alors je l'ai photographié hier, lors d'une promenade à Montaut, petit village haut perché comme son nom l'indique, non loin de chez moi. Je pense qu'il vous plaira...


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  • Un projet pour les animaux sauvages des pays de Savoie

    Le nouveau centre de sauvetage devrait être opérationnel pour le printemps 2019/ ©pixabay-congerdesign

    Le Centre de sauvegarde pour la faune sauvage des pays de Savoie (CSFSPS) s’apprête à faire construire une structure près de Chambéry. Objectif : accueillir les animaux sauvages blessés. Une initiative encouragée par la Fondation 30 Millions d’Amis...

    L'article est à lire ici : 

    30 Millions d'Amis/un-projet-ambitieux-pour-accueillir-les-animaux-sauvages-des-pays-de-savoie/


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  • La merveilleuse histoire de Félix Youssoupoff

                              © Ne pas copier la photo SVP !

    LA MERVEILLEUSE HISTOIRE DE FELIX YOUSSOUPOFF, LE PRINCE CHAT.

    Un matin de mars 2006, je trouvais un chat recroquevillé sous des ronces en limite de ma propriété. La pauvre bête, plus morte que vive, était agressive, impossible de l'approcher. Elle gisait sur le côté, les deux pattes avant, le crâne et le dos ensanglantés, un oeil clos, comme broyé, cassé de partout. Pour le sortir de l'amas de branchages, j'étendis une couverture sur laquelle je plaçais une petite assiette avec du lait. Plus tard, je vis l'animal couché sur la couverture près de l'assiette vide. Avec beaucoup de précautions, je tirais la couverture à l'ombre de la maison. Je mis à sa portée une coupelle d'eau et du pain trempé dans du lait. Impossible de toucher l'animal tant il était craintif, toutes dents et griffes dehors. Afin de tenter de nettoyer ses plaies, j'ai aspergé quelques gouttes de Bétadine. Ses deux pattes avant semblaient cassées. Il souffrait beaucoup. Avec mes voisins, nous avons cherché le propriétaire de ce chat. Personne ne le connaissait, personne n'avait jamais vu ce chat dans le hameau. Il avait du être balancé d'une voiture. Que faire ?
    Jour après jour, j'ai «soigné» cette petite bête, l'ai nourri, j'ai installé une protection avec un grand carton pour l'abriter du soleil et d'éventuels prédateurs. Il récupérait petit à petit. Un matin, il était debout sur trois pattes. Ses plaies cicatrisaient. Enfin, c'est ce que je croyais... Une amie me fit remarquer que ce chat n'allait pas bien, il était en train de mourir. Je décidais de l'emmener chez les vétérinaires qui avaient si bien pris soin de mon chow-chow. Très bonne idée. Comment faire avec ce chat dont on ne pouvait s'approcher ? J'ai emprunté une cage de transport. Cela c'était facile. Restait à placer l'animal dedans... Le cirque Zavatta aurait pu m'embaucher comme dresseur de fauves ! Mission accomplie, je filais sans attendre pour la consultation.
    Le vétérinaire était pessimiste. Plus ou moins âgé de deux ou trois ans, l'animal était, peut-être, atteint par le «sida du chat». Il sentait le pus, l'infection. J'ai prié le vétérinaire, s'il le jugeait opportun, de faire cesser ses souffrances. Après radios, analyses de sang, traitements, opérations, hospitalisation d'une semaine, etc. je suis invitée à revenir à la clinique. Grâce aux bons soins de toute l'équipe, il est sauvé! Profitant de l'anesthésie, il a été castré. Autre heureuse surprise, la clinique me fait cadeau d'une partie des frais engagés pour sauver ce Moïse des félins. C'est merveilleux! Oui, mais qu'en faire ? Je me posais toujours cette question. Le gentil vétérinaire avait la réponse : «Ce chat est à vous! Je vous le confie. Il faut lui donner un nom.»
    Mais, mais, mais, mais... Ce n'était pas prévu au programme ça! 
    Le prénom est vite trouvé : Félix. Parce que : Félix le chat, mais surtout Félix Youssoupoff... en référence à ma chère Russie...
    Ainsi donc, le 24 mars 2006, nous sommes repartis ensemble et ne nous sommes plus quittés jusqu'au 21 février 2018 où j'ai du me résoudre à solliciter l'équipe vétérinaire pour aider mon prince Félix à emprunter sans souffrance le chemin vers les étoiles.

    J'ai laissé Youssoupoff se faire à ma présence au fil des semaines, des mois et des années. Il avait tellement peur des humains. De son histoire, je ne sais rien, mais il est certain qu'il avait du souffrir de la main de l'homme, être abandonné. De lui-même, il a franchi la porte fenêtre du jardin d'hiver. Lorsque les froids de 2006 sont arrivés, j'ai installé un bon coussin. Puis, il est passé dans la cuisine, le mois suivant dans le salon, etc. Il a peu à peu investi toute la maison... Il était le plus discret, le plus délicat des chats. J'avais l'impression qu'il se faisait tout petit pour ne pas déranger. Il n'est jamais monté sur aucun meuble de la cuisine, aucune table, n'a jamais volé de nourriture. C'était un chat éduqué ! Un prince ! Pour sauter sur le fauteuil où il avait sa couverture, ou sur les genoux, il demandait la permission. Appuyé sur sa patte avant valide, il tendait l'autre (toute tordue) vers moi, comme les soldats romains. Avé César ! Je disais : «Youpla!» Alors, il sautait, se mettait en boule. Dès les premières températures estivales, il retournait à sa vie «sauvage» de prince russe. Il passait ses nuits à la belle étoile, mais il savait pouvoir trouver son petit coussin sur le banc, sous le préau, en cas de pluie. Il menait la belle vie des chats, chassant, courant même sur trois pattes (Sa patte droite étant atrophiée et plus courte), rêvant au soleil, observant les oiseaux de son oeil d'or (il était aveugle d'un oeil). Lorsque l'automne pointait le bout de son nez, je plaçais sur le banc une protection afin qu'il ne soit pas exposé aux courants d'air. Le froid venu, Youssoupoff emménageait à l'intérieur, profitant des canapés et tapis. D'année en année, il vint au devant des visiteurs. Il s'étendait même au-milieu du cercle d'invités, tranquille et paisible. Il fit bien des conquêtes. 
    Félix Youssoupoff était un incorrigible gourmand. Je pense que je lui avais transmis mon penchant... Il ne manquait jamais le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner et surtout l'heure du thé. Toujours ponctuel pour Tea Time, été comme hiver! Il réclamait, si par hasard j'avais un peu de retard sur l'horaire ! Le plateau pour le thé posé sur la table du salon, Félix se dirigeait vers la cuisine, se plantait droit comme un i devant la porte du frigidaire et attendait que je lui serve sa portion de «Vache qui rit». Lorsqu'il avait terminé, il me rejoignait, s'étendait à mes pieds. Un adepte de la pause thé, quel bonheur ! J'ai fait mon possible pour le gâter. Chaque semaine, il avait sa sardine fraîche choisie pour lui chez le poissonnier. Je dus d'ailleurs me résoudre à avouer à celui-ci que l'unique sardine que j'achetais était pour mon chat ! Je crois bien que le commerçant se posait la question depuis pas mal d'années de savoir ce que je pouvais bien faire d'une seule sardine! Cela devint un rituel : «Et une sardine pour le prince Popoff ! » me lançait-il. Il n'a jamais su prononcer le nom complet de Félix. C'était drôle !
    Le chat noir, avec son petit noeud papillon de poils blancs, trouvé mourant, raccommodé, estropié, m'a offert bien des joies, tendresses et fous rires pendant douze ans. La seule peine qu'il me fit jamais c'est le jour où nous nous sommes dit «adieu»...

    Oh ! La belle vie !

    Laurence Catinot Crost. (C) LCC 22018 Tous droits réservés, tous pays. 

    © Ne pas copier SVP !

    Laurence est un écrivain novelliste, une historienne, passionnée d'histoire et de littérature russe et une ethnologue. Elle a publié diverses biographies, des  contes pour enfants et des nouvelles. Spécialisée en  histoire russe, ses ouvrages y sont lus et étudiés. Membre de la SACEM, elle a signé plusieurs chansons en français, espagnol et anglais.

    J'ai eu la chance de la rencontrer il y a quelques années., à quelques kilomètres de mon village. Depuis, je suis son actualité.

    Merci à Laurence de m'avoir gentiment autorisée à publier son histoire.


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  • Une fleur rose pour Rosie

    Jolie histoire  que je partage avec vous !

    Certains chats ont réellement le sens de l’accueil. C’est sans aucun doute le cas de Willow, une magnifique chatte qui se sent chez elle un peu partout.

    Peu de temps après avoir emménagé dans sa nouvelle maison, Rosie a été surprise de découvrir une chatte dans son jardin, allongée comme si elle était chez elle. Mieux encore, la chatte bavarde et gourmande n’hésite jamais à donner de la voix en miaulant de toutes ses forces quand elle veut carrément rentrer dans une maison...

    Depuis le début du printemps, Rosie a commencé à remarquer des fleurs de couleur rose sur sa pelouse. Elle a d’abord pensé que les fleurs étaient tout simplement emportées par le vent. Mais ce n’était pas du tout le cas...

    La suite de l'article est à lire ici


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  • Une grande dame de la chanson, à la voix unique et caressante, nous quitte.

    Reposez en paix Maurane.

     

     


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