Un jaseur boréal se nourrit de baies et en déplace les graines.

                               Photo : Christine Johnson

Je partage !

Vous pouvez retrouver l'article chez Jean-Louis ici 

Nature ici ailleurs/ca-va-jaser

Reconnaissable à son plumage multicolore, sa silhouette trapue, sa huppe et son masque noir, le Jaseur boréal est un passereau qui vit communément dans les forêts de Scandinavie et du nord de la Russie.

S’il est relativement abondant là-bas, l’oiseau est beaucoup plus rare dans l'Hexagone. Toutefois, ce grand amateur de baies débarque certaines années sur notre territoire lors d’invasions hivernales, en général lorsque la fructification des arbres a été mauvaise chez lui. Peu farouche, il peut alors se montrer dans les parcs et dans les jardins.

Depuis mi-novembre, un afflux important est ainsi constaté de la Pologne à la France, où l’espèce a été observée jusque dans le Sud-ouest, en Bretagne et en Provence.

L’avez-vous vu par chez vous ? 

Carte des observations

                                           www.nature-et-poesie.fr

            Operation Cat Snip- Feral Cat Advocates

Et je partage un coup de Cœur que vous pouvez retrouver ici chez ma copinaute Chez nous 62

Des peintures remarquables de Robert Duncan né dans da l'Utah en 1954, au sein d'une famille nombreuse.

Joyeux Noël à vous tous !

Swing, Raymonde, Calvyn

                                                        Ticu

Je partage les plus belles histoires de Noël d'AVA.

C'est ici Agir pour la vie animale

Chers Amis,

A l’approche de Noël, nous avons envie de partager avec vous nos plus belles histoires de chats. A AVA, pas de contes enchantés ni de séries mélodramatiques, mais de vraies histoires, incarnées par nos héros du quotidiens (équipes vétérinaires et soigneurs animaliers du refuge) et nos animaux si courageux et résilients.

1. Swing

Souvenez-vous : en juin dernier, nous vous racontions l’histoire de Swing, un adorable chat Ragdoll qui avait été abandonné alors qu’il était dévoré par les asticots. Il souffrait également d’une pancréatite aigüe qui avait bien failli lui coûter la vie.

Dans son malheur, Swing a eu la chance de croiser la route du Dr Benjelloun qui a refusé de l’euthanasier. Convaincue qu’il était possible de sauver ce jeune chat, cette vétérinaire a proposé à sa propriétaire de le confier à l’association AVA – Agir pour la Vie Animale afin de lui donner une chance d’être soigné, et sauvé. C’est ainsi que nous l’avons recueilli.

Il s’est avéré que Swing souffrait en fait d’une PIF (Péritonite Infectieuse Féline), une maladie mortelle pour laquelle il n’existe aucun traitement en France. Refusant d’abdiquer face au sort qui s’acharnait contre ce pauvre chat, nous avons remué ciel et terre pour lui donner une chance. Nous avons ainsi importé un traitement de l’étranger, extrêmement onéreux, qui lui a été donné pendant plusieurs mois.

Aujourd’hui, sept mois après sa prise en charge, nous sommes heureux de vous annoncer que Swing est guéri ! C’est un vrai miracle.

Malheureusement, comme si tout cela ne suffisait pas, Swing souffre aussi d’une malformation au niveau de l’anus, qui rend sa défécation difficile. Une intervention chirurgicale a été réalisée, mais en vain… Swing est toujours souillé lorsqu’il défèque.

De ce fait, nous sommes conscients que Swing, malgré sa beauté, sa douceur et son caractère de rêve, restera probablement toute sa vie avec nous. Il est devenu un membre à part entière de notre Famille et si nous avons pu le sauver, c’est grâce à vous.

2. Raymonde

Raymonde est une toute petite chatte qui a été amenée à la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly, notre partenaire, alors qu’elle n’avait que quelques semaines. Raymonde a tout de suite su séduire tous ceux qui la rencontraient à mesure que son tempérament s’affirmait. Elle était si mignonne que tout le monde voulait l’adopter !

Mais des examens ont révélé que Raymonde souffrait d’une maladie chronique du système digestif qui engendrait chez elle des diarrhées importantes. Une fois le diagnostic posé, plus personne ne voulait l’adopter…

Mais un jour, Maëva, une ancienne assistante vétérinaire de la Clinique, dont le chien venait d’être opéré, a découvert la petite Raymonde, et n’a pas résisté à l’envie de l’accueillir. Maëva a hélas perdu son chien quelques jours plus tard, mais nous savons que la présence de Raymonde à ses côtés lui apporte du réconfort et l’aide à faire son deuil.

3. Calvyn

Calvyn est un chat qui a été abandonné à la Clinique Vétérinaire du Pont de Neuilly à l’âge de 14 ans, en raison de son âge, de son obésité et de son diabète. Le Dr Germain ayant refusé la demande d’euthanasie de sa propriétaire, Calvyn a été confié à notre association mais a continué à vivre à la Clinique vétérinaire en tant que « chat résident ».

Trois ans plus tard, Calvyn a 17 ans et c’est un guerrier ! Il a perdu du poids et son diabète est relativement stabilisé. Il vit toujours à la Clinique où les vétérinaires et leurs assistantes prennent le plus grand soin de lui et lui.

Calvyn nous émeut et nous épate chaque jour un peu plus par son courage, mais aussi par son caractère qui s’est considérablement adouci : aujourd’hui, il est un formidable « papa » de substitution pour tous les chatons orphelins qui sont amenés à la clinique. Calvyn, qui est plutôt du genre « ronchon » et indépendant, accepte même de partager son panier avec eux !

4. Ticu

Ticu est une petite chatte tricolore qui est ivre de liberté ! Elle est arrivée seule un beau matin à la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly et ne l’a plus quittée pendant un an. Ticu a tout de suite su trouver sa place, comme si elle y avait toujours vécu. Elle passait ses journées à dormir dans la salle de consultation du Dr Bedossa et à se faire câliner. Non identifiée, elle a été pucée au nom de notre association.

Mais un jour, Ticu a disparu. Le Dr Bedossa a passé des heures à la chercher dans tout le quartier. Nous avons diffusé des annonces pour la retrouver… en vain.

Deux ans plus tard, le téléphone de l’association AVA sonne : une dame nous indique avoir trouvé une petite chatte tricolore identifiée à notre nom. C’est Ticu ! Elle se trouve en Essonne, à 30 km de la Clinique du Pont de Neuilly… Comment est-elle arrivée jusque-là ? A-t-elle été volée ? Est-elle allée toute seule de foyer en foyer en entrant chez des gens exactement comme elle est apparue, un jour, à la Clinique vétérinaire ? Que s’est-il passé durant tout ce temps ? Nul ne le sait… Nous ne saurons jamais ce que Ticu a vécu durant ces deux dernières années, mais l’essentiel est qu’elle aille bien.

A la ferme-refuge AVA, elle a désormais tout le loisir de vagabonder dans l’ensemble de notre domaine, d’exprimer ses comportements naturels et jouir de sa liberté !

Chers Amis, comme vous le constaterez, toutes ces histoires sont aussi le reflet de la force de notre lien entre la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly et notre association AVA. C’est parce que nous travaillons « main dans la patte » que nous pouvons sauver des vies.

Grand merci à mon amie Martine pour le partage de ces belles créations graphiques que vous pouvez retrouver ici L'aube-fleurie/pour-vous-mes-amies