• Cette disparition serait d'autant plus dommageable que ce type de lézard n'existe nulle part ailleurs...

    Victime du réchauffement climatique et de la raréfaction des zones humides, le lézard vivipare voit sa population diminuer dangereusement dans les Landes et en Gironde, un territoire sur lequel il est présent depuis des milliers d'années.

    C'est un lézard assez méconnu du grand public et qui est en voie d'extinction dans les Landes et en Gironde : le lézard vivipare. Ce petit reptile, qui est gris, mesure généralement une dizaine de centimètres. Il ressemble au lézard des murailles (que l'on voit courir le long des murs) mais, contrairement à ce dernier, le lézard vivipare vit loin de l'homme, dans des zones humides, autour des lagunes notamment dans la forêt des Landes de Gascogne. Il a besoin d'humidité et de fraîcheur...

    La suite de l'article est à lire ici

     

     

    Dans le massif landais, le lézard vivipare est... ovipare. Dans le Limousin, il met bas des petits. Les réponses aux changements climatiques de ces populations ayant des modes de reproduction différents seront-elles identiques ?

     


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  • Les portraits de chats de Haruki Kudo

    Au pays du Soleil-Levant, un artiste réalise des portraits de chats plus vrais que nature. Retour en images sur son incroyable travail.

    Haruki Kudo est un dessinateur basé au Japon. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeune homme de 20 ans possède un sacré coup de crayon.

    L’artiste japonais est connu pour ses portraits de chats ultra réalistes. Ses œuvres sont tout simplement à couper le souffle.

    Dans un premier temps, Haruki Kudo dessine un croquis de chat. Ensuite, à l’aide de crayons de couleur, il réussit à reproduire à la perfection la texture du pelage et des moustaches.

    L’artiste parvient même à faire ressortir l’éclat brillant des yeux de l’animal. En fonction de l’angle, le félin semble prendre vie tant les détails sont bluffants.

    Sans surprise, le dessinateur partage une bonne partie de ses créations sur son compte Instagram. Ce dernier réalise également des portraits de chiens, d’oiseaux ou de tigres.

    Découvrez ci-dessous ses plus belles créations (toutes réalisées aux crayons de couleur) : 

     A-l-aide-de-crayons-de-couleurs-il-realise-des-portraits-de-chats-plus-vrais-que-nature

     

    Les étonnants portraits de chats de Haruki Kudo sont de vrais dessins même s’ils ressemblent à des photographies.

    A voir aussi ici sur le site Maxitendance

     

    Et une vidéo. Quel talent !

     


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  • Quand le peuple des fleuves disparaît

                                    Apron du Rhône photographié dans la Loue

    Une très belle lettre que je partage...

    Vous pouvez retrouver ici chez Jean-Louis Nature ici ailleurs

     

    Barrages, produits polluants, algues brunes... L'apron du Rhône tente de survivre tant bien que mal mais figure quand même dans la liste des espèces les plus menacées. Et le même sort risque d'arriver à ses camarades des fleuves…

    Pourquoi l’Apron du Rhône ne trouverait il pas sa place aux côtés des pangolins et autres pandas qui alarment nos consciences ? C’est en substance ce que m’a demandé le collectif SOS Loue et Rivières Comtoises, qui plaide pour ce poisson flirtant avec la disparition. Avec sa vingtaine de centimètres, sa tête aplatie, ses quelques bandes noirâtres barrant son corps, il n’a certes pas l’allure d’un vaillant brochet ou d’une belle carpe mais il mérite pourtant toute notre attention car il figure parmi les espèces les plus menacées de la planète.

    Endémique au fleuve dont il porte le nom, on le savait présent sur quelques 2 200 km de linéaire de cours d’eau durant le XXe siècle, il occuperait moins de 200 km aujourd’hui. En cause ? Le bouleversement de son milieu naturel soumis à des constructions de barrages et autres écluses condamnant les poissons à limiter leurs potentialités d’échanges, donc de reproduction. Et ce ne sont pas les quelques dizaines de milliers d’alevins relâchés dans les cours d’eau qui peuvent compenser l’effroyable déclin. Le collectif SOS Loue et Rivières Comtoises pointe d’autre motifs tout aussi impactant avec, en tête, l’intensification de l’agriculture en Franche-Comté. « Il n’est pas seul à souffrir »  précise l’association, qui constate un déclin général des poissons de 50 à 80 %. De même, les éphémères dont les heures sont naturellement comptées, disparaissent avant même leur fugitive existence. Les plécoptères ne sont guère mieux lotis. Surnommés « mouches de pierre », ces insectes au corps mou qui s’affichent dans les cours d’eau depuis le carbonifère, viennent eux aussi à s’estomper. De même que les trichoptères, reconnaissables à leurs ailes poilues, pourtant si bien adaptés aux eaux douces. Tout ce petit monde est en déclin de 25 à 50 % résume une étude rendue l’année dernière par l’Université de Franche-Comté, le CNRS, le département du Doubs, la région et l’agence de l’eau dont on ne saurait mettre en doute les compétences.

    Le travail des scientifiques révèle également que l’on assiste à une augmentation sensible de l’azote. Dans la Loue, par exemple, les prélèvements ont démontré que 85 % au moins étaient d’origine agricole. Quant aux pics de concentration, ils apparaissent principalement en automne et en hiver, lorsque les crues apportent les polluants à la rivière. Dès lors, les bactéries et les algues brunes colonisent le milieu en favorisant l’eutrophisation d’été. Engrais chimiques, fumiers, lisiers, déjections en pâtures sont autant de polluants se désole SOS Loue et Rivières Comtoises qui plaide pour l’avenir de l’apron, dont le mode de reproduction n’est guère favorable puisqu’il ne peut donner la vie qu’une fois ou deux durant sa courte vie de 2 à 3 ans.

    Désormais, chacun est lucide d’une situation intenable, reste à agir pour inverser la tendance, ici et ailleurs. À ce propos, une étude publiée par Nature en décembre dernier, suggère que l’Europe tout entière est coupable d’agression à l’égard du peuple des fleuves. Un organisme peut difficilement parcourir plus de 1 000 mètres sans être arrêté par de grandes barges ou par une myriade de structures du type gués, écluses, rampes en tous genres, etc…

    L’affaire n’est pas nouvelle, des observations datant du Moyen-âge prouvent que les constructions de moulins contrariaient déjà les saumons voulant gagner leur frayère au point d’avoir réduit leur population de moitié. « Mais à l’époque, la densité de ces poissons était si grande que personne ne s’en inquiétait » précise Karl M. Wantzen, professeur d’écologie à l’Université de Tours et auteur de l’analyse du phénomène européen, qui conclut que presque toutes les grandes espèces de poissons migrateurs du monde sont arrivées au bord de l’extinction en moins de deux siècles. C’est ainsi que les esturgeons, véritables fossiles vivants vieux de 250 millions d’années, se sont estompés des fleuves et rivières au point d’en disparaître.

    Comment envisager l’avenir en intervenant pour réduire l’impact des barrages ? Pour répondre, il faudrait commencer par les recenser, car personne aujourd’hui ne dispose d’une carte crédible. Plusieurs projets ont été lancés pour combler ce manque d’information mais les protecteurs de la faune d’eau douce admettent qu’il s’agit d’un travail titanesque, même si des pays comme la France ont déjà établi des banques de données sur les obstacles à l’écoulement. La revue Nature a également publié un « Atlas des barrières » révélant une situation affligeante et sous-estimée jusqu’alors puisqu’elle dévoile plus d’1,2 million d’obstacles en Europe. Alors que 10 % des entraves sont d’un usage caduc et pourraient être effacées du paysage si l’on s’en donnait la volonté…

    Allain Bougrain-Dubourg


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  • Corentine

    Pour le  défi-n-74-quel-est-le-dernier-livre-que-vous-avez-lu chez Evy

    Un très beau livre donné par ma maman et que j'ai adoré et dévoré.

    C'est très bien écrit.

    Bravo et merci à madame Bachelot pour ce témoignage historique et ce magnifique hommage rendu à sa grand-mère.

    En voici la 4e de couverture

    1919. Le train de Paris s'arrête dans un jet de vapeur. Tailleur chic, voilette, Corentine tient sa revanche. C'est la première fois qu'elle revient en Bretagne, dans ces Montagnes noires qui l'ont vue naître et, dès l'enfance, trimer aux champs. Vendue à sept ans à un maquignon, placée à douze chez des bourgeois de la capitale, la petite paysanne illettrée en a fait, du chemin - d'humiliation en humiliation, de chambre de bonne en usine d'armement.
    Viendrait l'amour. Viendrait la Marne. Un destin de combat auquel sa petite-fille, cent ans plus tard, rend ici un hommage poignant.

    Biographie de Roselyne Bachelot

    Roselyne Bachelot-Narquin est une femme politique, éditorialiste, auteure, animatrice de radio et de télévision. Docteure en pharmacie de formation, elle est élue et réélue cinq fois députée de Maine-et-Loire. Elle est ministre de l'Ecologie et du Développement durable entre 2002 et 2004, puis ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports de 2007 à 2010, et ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012.
    En 2012, elle choisit d'arrêter la politique et commence une carrière dans les médias, travaillant tour à tour pour D8, RMC, Europe 1, LCI, France Musique et RTL. Elle a écrit plusieurs ouvrages dont Verdi amoureux (Flammarion, 2013), La Petite Fille de la Ve (Flammarion, 2015), Bien dans mon âge : tout commence à 60 ans ! (Flammarion, 2016) et Corentine (Plon, 2019).

    Le 6 juillet 2020, Roselyne Bachelot est nommée ministre de la Culture ...

    Corentine


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  • Tableau du samedi 58 : Lavandière avec son chat

                                Lavandière avec son chat près du foyer

                                                   Site Art curial

    En mémoire de Lady Marianne  

    chez Fardoise et chez Lilou 

    Le-tableau-du-samedi-thème des métiers anciens qui ont aujourd'hui disparu

    j'ai choisi une superbe peinture de Bartholomeus Molenae (1618 - 1650), peintre allemand de l'Age d'Or. 

    Commentaire du site  Art curial :

    Bartholomeus Molenaer s'illustra comme son frère aîné Jan Miense dans la peinture de genre et la description de scènes de la vie quotidienne dont les petits détails tantôt charmants, tantôt truculents, faisaient le régal des amateurs. Nous remarquerons ici la vapeur s'échappant du baquet, ou le chat lové près de l'âtre. Le troisième peintre de la fratrie, Nicolaes ou Claes, s'intéressa quant à lui davantage au paysage.

    Tableau du samedi 58 : Lavandière avec son chat près de l'âtre


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