-
Lady Marianne propose un petit-jeu-de-lettres-51
Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : SALSUGINEUX
Adjectif au masculin- un terrain bien salé- Imprégné de sel marin.
Terres salsugineuses.
Avec les lettres proposées :
faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots
puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.
Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique)
Alexis, Agnès, Aline, Angie, Elias, Elisa et Suzie était une bande de copains toujours gais, aimant se promener le long de la lagune. Ils respiraient à pleins sinus l'air marin et salin et parcouraient des kilomètres sur le terrain glaiseux et salsugineux. Ils croisaient souvent un vieil homme dépenaillé, au visage anguleux, toujours vêtu du même manteau usagé et d'une écharpe en laine toute mitée avec son chien efflanqué au poil terne qui trottinait sans laisse à ses côtés. Elias, qui n'avait pas la langue dans sa poche, les avait surnommés "Le gueux et le galeux". Ce jour-là, le ciel était nuageux et ils virent au loin, quelqu'un leur faire de grands signes. En s'approchant ils reconnurent aussitôt l'octogénaire à l'allure misérable complètement affolé... Silex , son épagneul, s'était enlisé dans les eaux recouvertes d'algues visqueuses. Tandis que l'angélus sonnait au loin, Alexis et Suzie n'hésitèrent pas une seconde. Comme ils étaient d'agiles nageurs, il fallait qu'ils aillent vite secourir le pauvre Silex qui poussait des aboiements aigus et plaintifs... Arrivés à sa hauteur, ils purent le dégager et le tirer jusqu'au rivage. Le maître très ému d'avoir récupéré son compagnon à quatre pattes sain et sauf, étreignit les deux jeunes gens courageux malgré leurs habits mouillés et salis par la vase et les remercia chaleureusement. A l'issue de ce sauvetage, le vieil homme reconnaissant et la joyeuse bande d'adolescents tissèrent des liens amicaux... Un chien leur avait permis de faire plus ample connaissance...
10 commentaires -
Une chanson de Pascal Obispo que j'aime beaucoup bien mise en images.
C'est à écouter et à regarder ici
6 commentaires -
Pour le défi-n-45-thème-le-cygne chez Evy
Voici ma participation avec ce beau poème de
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure ;
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule ;
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit, rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.
9 commentaires -
-
Un très beau texte découvert grâce à Martine Arc-en-Ciel
que vous pouvez lire ici chez Fleur-du-désert
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires