• Des lettres pour un mot mystère 34 -

    Lilou lance « Des lettres pour un mot »

    Chaque lundi les lettres en vrac d’un mot mystère  dont elle donne une définition.

    rappel des règles : vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots  de cinq lettres au moins.  que vous introduisez dans un texte de votre choix ou cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot trouvé.

    Comme prévu, elle nous donne,  pendant cette période estivales des mots que nous avons déjà vus. Pour certains d’entre nous, cela permettra de nous replonger dans vos archives et de nous acagnader sur nos chaises longues, de remixer notre texte  et pour d’autre de découvrir tout simplement…

    mot mystère  9 lettres 

    E E I O U L N T V 

    nom féminin – Étoffe de soie du XVIIIe S, brochée d’or ou d’argent, ou une pièce de coton dont l’aspect évoque le velours

    VELOUTINE

    Vous pouvez utiliser le pluriel quand il existe

     Des lettres pour un mot mystère 34 -

    Voici mon petit texte :

    (Avec les anagrammes en gras et en italique)

    Pour la venue de son cher neveu Eliot, Léonie avait envie de porter une tenue neuve. Pour ne pas lui déplaire, elle avait évité le vert olive ou le violet qu'il exécrait. Elle serait vêtue d'une robe de soie d'un joli bleu turquoise et d'une veloutine du plus bel effet. Elle espérait qu'il serait conquis et envoûté...


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  • Tableau du samedi 31 : Journée tranquille

                                                       'Quiet Day' ©

                                                   Ne pas copier SVP 

    En mémoire de Lady Marianne  

    chez Fardoise et chez Lilou

    qui proposait comme thème de Tableau-du-samedi La-vie-en-rose

    (Que je n'ai pas suivi, faute d'en avoir eu connaissance avant programmation...)

    j'ai choisi à nouveau une superbe peinture de Lucie Bilodeau 

    Un chat tranquille sur son transat ! Sans doute en vacances !

    Voir mon article du 26 mai 2018 ici Point-d-intérêt

    Voir mon article du 19 octobre 2019 ici Diva

    Voir mon article du 11 avril 2020 ici Sentir-les-fleurs

    Lucie est née à Montréal en 1967. Elle peint depuis 1982. Elle vit maintenant avec son mari, aux Etats-Unis, dans le  Massachusetts, où elle peint à plein temps.

    C'est une artiste primée. Elle a reçu notamment :

    Le Prix d'excellence pour l'huile "Zantor" en 1984 (Le Cercle des Artistes Peintres du Quebec)

    La Médaille d'argent pour l'huile "Rêveuse" en 1985 (Le Cercle des Artistes Peintres du Quebec)

    Le Prix d'excellence pour l'huile "Only a game" (Compétition de couverture 1993 -The Manhattan Arts News, New York) 

    Je vous invite à visiter son site  ici

    Et sa page Facebook  ici

    Je remercie chaleureusement Lucie de m'avoir gentiment autorisée à publier  l'une de ses œuvres.

     

    N.B. Saviez-vous que le mot "Transat" est l'abréviation de « transatlantique » ?  Ce nom provient de l'usage initial de ce siège sur les paquebots transatlantiques ; d'abord appelé « chaise de pont », ce siège est en bois, canné en rotin, pourvu d'un repose-pieds et d'accoudoirs.

    Tableau du samedi 31 : Journée tranquille


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  • Superbe vidéo rafraîchissante de Laurence que je partage avec vous.

    Musique Arrangements Violon Vidéo

    En arrivant à la cascade du saut du Chalard, sur un petit écriteau j'ai lu : "la rivière torrentueuse ... et ses trésors cachés"

    © Musique Laurence Allée, juillet 2020

    Tous droits réservés musique-violon-arrangement

     De plus Laurence aime les chats (voir ici)

     


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  • Lettre du veau aux humains déconfinés

                                     Ascète (sadhuhindou avec un veau : 

                       Les bovins, petits, sont comparés au soleil dans l'hindouisme.

                                                 Photo Wikipedia

    Je partage une lettre émouvante trouvée chez Jean-Louis Nature ici ailleurs

     

    Né pour souffrir, tel est le destin que vous m’imposez. À peine familiarisé avec les mamelles de ma mère, vous m’avez arraché à notre complicité. J’avais à peine 15 jours lorsque vous nous avez séparés. Ça meuglait dans les bâtiments d’élevage mais nos appels déchirants n’ont pas ébranlé votre détermination.

    J’ai vu le jour en Irlande, qui compte presqu’autant de vaches que d’habitants, et comme mes semblables je vais subir le calvaire d’un voyage odieux. Objectif : atteindre les Pays-Bas, soit quelques 2 000 km parcourus en plus de 50 heures de transport. Après 18 heures de traversée de la Manche, notre première escale est à Couville, près de Cherbourg. Ce centre de transit peut héberger 2 700 veaux non sevrés, comme moi, ou 300 bovins. Ici on ne traine pas. Rappelé à l’ordre à coups de bâton ou de pied, on doit reprendre la route.

    Une enquête conduite par L214 et Eyes on Animals témoigne de votre violence. Bien naïvement, nous espérions pourtant une trêve. Durant le temps de confinement, le gouvernement Français n’avait il pas assuré que les déplacements devraient être réduits au minimum ? Virus ou pas, les bétaillères ont tournées à plein pour rejoindre les élevages intensifs. Outre l’Irlande, nous devons traverser la France et la Belgique avant d’atteindre les Pays-Bas. Beaucoup d’entre nous ne résistent pas à cet exode accablant. Notre jeune âge nous rend fragiles. Nous n’avons pas encore le cuir tanné. Du reste, l’aurons nous un jour et peut-on le souhaiter ? Stressés, usés de fatigue, sous alimentés et pas davantage abreuvés, nous encaissons les kilomètres en espérant que nos faibles forces parviennent malgré tout à nous préserver. Les plus affaiblis d’entre nous sont euthanasiés en chemin. Quant aux survivants, ils vont rejoindre ce pays qui se flatte d’avoir la plus grande densité de veaux au monde. J’arrive chez les pionniers de l’engraissement intensif, les rois de l’importation avec plus de 700 000 veaux venus également d’Allemagne et de Belgique. Mon avenir est tout tracé. Après avoir été « engraissé », je serai abattu sur place puis ma pauvre carcasse repartira vers l’Italie, la France ou l’Allemagne.

    Sensibles à notre détresse, 38 ONG européennes de défense des animaux et 42 eurodéputés ont adressé une lettre à la Commission Européenne pour rappeler les risques sanitaires à transporter des animaux vivants durant une pandémie. Témoins de notre adversité, ils ont souligné également que l’on ne pouvait pas garantir l’absence de souffrance durant ces temps de crise. Par conséquent, ils conjurent d’interdire immédiatement le transport d’animaux de plus de 8 heures, d’interdire immédiatement le transport des animaux par voies maritimes, et enfin d’interdire immédiatement les exportations d’animaux vers des pays tiers…

    De plus, pour mobilier l’opinion publique, l’association L214 a lancé une pétition qui invite chaque citoyen à s’engager : de grâce, soutenez cette initiative. Vous avez le pouvoir de mettre un terme à ces exodes insupportables…

    Allain Bougrain-Dubourg/Charlie Hebdo


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