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Par Kimcat le 29 Août 2016 à 06:31
Cela ressemble au plus grand conte de fée que le monde animal ait connu. Un chat tigré et errant à Saint Petersbourg (Russie) se sentait terriblement seul et abandonné quand il est rentré dans l'enceinte du zoo de la ville. Particulièrement attiré par les enclos des félins, il a réussi à se faufiler dans celui du lynx. Cette aventure aurait pu prendre une tournure amère pour le chat errant en arrivant sur le territoire de ce prédateur né. Mais le chat n'a présenté aucune crainte...
La suite est ici
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Par Kimcat le 28 Août 2016 à 00:02
Lady Marianne propose un petit-jeu-de-lettres-79
Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : FLEURDELISER
Anciennement, marquer un criminel d'une fleur de lis avec un fer chaud.
Orner une étoffe de fleurs de lys.
Avec les lettres proposées :
faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots
puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.
Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique) :
C'était férié et Elise pouvait flemmarder au lit. Elle entendait ses frères dans la chambre d'à côté, rieurs et espiègles, qui chahutaient. Elle était si frileuse qu'elle avait remonté son drap aux grosses fleurs rouges sur ses frêles épaules. Mais c'était un songe irréel presque surréel, imprimé en relief dans son esprit, au lieu de se diluer, qui la faisait frissonner. Elle était sidérée... Pourquoi avait-elle rêvé de Désirée Clary, entourée de félidés dans une ruelle sombre de Marseille ? Elle savait que cette jeune fille frivole et un peu délurée avait eu un destin hors du commun. Puisqu'elle avait été fiancée à Napoléon Bonaparte et qu'elle était devenue reine de Suède, après avoir épousé le général Jean-Baptiste Bernadotte, futur Charles-Jean XIV. Pourtant la féerie s'arrêtait là. Dans un excès de furie, la reine Desideria avait arraché la résille dorée qui retenait sa chevelure brune défrisée et avait refusé de se vêtir d'une longue robe noire, trop serrée à la taille. En hurlant, elle avait demandé à Elise de fleurdeliser son habit de deuil pour qu'elle puisse le porter...
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Par Kimcat le 27 Août 2016 à 04:39
Pour le défi-n-73-thème-votre-village-votre-ville chez Evy
Voici ma participation avec quelques citations :
La ville a une figure, la campagne a une âme. (Jacques de Lacretelle)
Comme une mère, une ville natale ne se remplace pas. (Albert Memmi)
La ville permet de voir sans être vu et d'être vu sans voir. (Serge Daney)
Une ville devient un univers lorsqu'on aime un seul de ses habitants. (Lawrence Durrell)
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Par Kimcat le 26 Août 2016 à 07:26
Pour le 4e défi -lettre T du mois d'août chez Renée
voici mon mon petit texte :
Le timide Thibault, le taciturne Thierry et le téméraire Thomas étaient trois trentenaires qui ne touchaient pas terre tellement ils tutoyaient les étoiles. Le trio d'artistes, qui travaillait tout le temps à se triturer l'esprit avec ténacité, avait trop de talent. Leur train-train quotidien consistait tantôt à tisser des mots au théâtre du Treteau et à s'y travestir tard dans la nuit, pour attirer toute une multitude de touristes surtout au mois d’août.
Si vous voulez lire les autres participations c'est ici
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Par Kimcat le 25 Août 2016 à 20:57
Michel Butor en 2002 (Photo Wikipedia)
Avec deux mille titres, Michel Butor mort ce mercredi 24 août, a laissé une œuvre considérable. Pourtant, ce prodige connu en France pour son célèbre roman “La Modification” n'a reçu les honneurs que très tardivement.
« A l’écart », c’est le nom de la petite maison de Lucinges où Michel Butor s’était installé avec son épouse, Marie-Jo, et leurs quatre filles, (Agnès, Cécile, Irène et Mathilde) à quelques encablures de l’université de Genève où ce grand voyageur qui ne savait pas conduire a donné des cours de littérature française jusqu’à sa retraite, en 1993. A l’écart, ce pourrait être la position singulière revendiquée par l’écrivain : ni la solitude hautaine et misanthrope de l’artiste qui construit son œuvre en dépit du monde qui l’entoure, voire contre lui, ni les courses le long des sentiers battus, la répétition des formules qui ont fait leurs preuves ou l’appartenance à une école.
On le voit bien, en 1957, lorsque le jeune écrivain – il est né en 1926, à Mons-en-Barœul – obtient le prix Renaudot pour La Modification, un étrange roman à la deuxième personne du pluriel qui se déroule dans un train entre Paris et Rome...
La suite de l'article est à lire ici
NB : J'ai fait un petit bout de chemin à l'école primaire avec sa deuxième fille Cécile, qui admirait beaucoup son père... La famille Butor habitait à l'époque (dans les années 60) à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne où j'ai vécu enfant et adolescente. Mes parents y vivent encore...
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