• Un chat dans l'enclos d'un lynx

    Cela ressemble au plus grand conte de fée que le monde animal ait connu. Un chat tigré et errant à Saint Petersbourg (Russie) se sentait terriblement seul et abandonné quand il est rentré dans l'enceinte du zoo de la ville. Particulièrement attiré par les enclos des félins, il a réussi à se faufiler dans celui du lynx. Cette aventure aurait pu prendre une tournure amère pour le chat errant en arrivant sur le territoire de ce prédateur né. Mais le chat n'a présenté aucune crainte...

    La suite est ici


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  • (Jeu de lettres n°79)

    Lady Marianne propose un  petit-jeu-de-lettres-79

    Le mot le plus long en anagramme à déchiffrer est : FLEURDELISER

    Anciennement, marquer un criminel d'une fleur de lis avec un fer chaud.

    Orner une étoffe de fleurs de lys.

    Avec les lettres proposées :

    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots

     puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix.

    Voici mon texte : (avec les mots trouvés en gras et en italique) :

    C'était férié  et Elise  pouvait flemmarder au lit. Elle entendait ses frères  dans la chambre d'à côté, rieurs  et espiègles, qui chahutaient. Elle était si frileuse qu'elle  avait remonté son drap  aux grosses fleurs  rouges sur ses frêles  épaules. Mais c'était un songe  irréel  presque surréel,  imprimé en relief  dans son esprit, au lieu de se diluer qui la faisait frissonner. Elle était sidérée... Pourquoi avait-elle rêvé de Désirée  Clary, entourée de félidés  dans une ruelle sombre de Marseille ? Elle savait que cette jeune fille  frivole et un peu délurée  avait eu un destin hors du commun. Puisqu'elle avait été fiancée à Napoléon Bonaparte et qu'elle était devenue reine de Suède,  après avoir épousé le général Jean-Baptiste Bernadotte, futur Charles-Jean XIV. Pourtant la féerie s'arrêtait là.  Dans un excès de furie, la reine Desideria  avait arraché la résille dorée qui retenait sa chevelure brune défrisée  et avait refusé de se vêtir d'une longue robe noire, trop serrée  à la taille. En hurlant, elle avait demandé à Elise  de fleurdeliser  son habit de deuil  pour qu'elle puisse le porter...


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  • Ville de poussière

    Pour le  défi-n-73-thème-votre-village-votre-ville chez Evy

    Voici ma participation avec quelques citations :

    La ville a une figure, la campagne a une âme. (Jacques de Lacretelle)

    Comme une mère, une ville natale ne se remplace pas. (Albert Memmi)

    La ville permet de voir sans être vu et d'être vu sans voir. (Serge Daney)

    Une ville devient un univers lorsqu'on aime un seul de ses habitants.       (Lawrence Durrell)


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  • La lettre T du mois d'août

    Pour le  4e défi -lettre T du mois d'août   chez Renée

    voici mon mon petit texte :

    Le timide Thibault, le taciturne Thierry et le téméraire Thomas étaient trois trentenaires qui ne touchaient pas terre tellement ils tutoyaient les étoiles. Le trio d'artistes,  qui travaillait tout le temps  à se triturer l'esprit avec ténacité, avait trop de talent. Leur train-train quotidien consistait tantôt à tisser des mots au théâtre du Treteau  et à s'y travestir tard dans la nuitpour attirer toute une multitude de touristes surtout au mois d’août

    Si vous voulez lire les autres participations c'est ici                                                                                                   


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  • Décès de Michel Butor maître du Nouveau roman

                                      Michel Butor en 2002 (Photo Wikipedia)

    Avec deux mille titres, Michel Butor mort ce mercredi 24 août, a laissé une œuvre considérable. Pourtant, ce prodige connu en France pour son célèbre roman “La Modification” n'a reçu les honneurs que très tardivement.

    « A l’écart », c’est le nom de la petite maison de Lucinges où Michel Butor s’était installé avec son épouse, Marie-Jo, et leurs quatre filles, (Agnès, Cécile, Irène et Mathilde) à quelques encablures de l’université de Genève où ce grand voyageur qui ne savait pas conduire a donné des cours de littérature française jusqu’à sa retraite, en 1993. A l’écart, ce pourrait être la position singulière revendiquée par l’écrivain : ni la solitude hautaine et misanthrope de l’artiste qui construit son œuvre en dépit du monde qui l’entoure, voire contre lui, ni les courses le long des sentiers battus, la répétition des formules qui ont fait leurs preuves ou l’appartenance à une école.

    On le voit bien, en 1957, lorsque le jeune écrivain – il est né en 1926, à Mons-en-Barœul – obtient le prix Renaudot pour La Modification, un étrange roman à la deuxième personne du pluriel qui se déroule dans un train entre Paris et Rome...

    La suite de l'article est à lire ici

    NB : J'ai fait un petit bout de chemin à l'école primaire avec sa deuxième fille Cécile, qui admirait beaucoup son père... La famille Butor habitait à l'époque (dans les années 60) à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne où j'ai vécu enfant et adolescente. Mes parents y vivent encore...

     


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