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La faune, otage de la Covid-19
Photo Mésange bleue
Allain Bougrain-Dubourg, grand défenseur de la cause animale, président de la Ligue pour la protection des oiseaux nous écrit...
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Vous pouvez retrouver sa lettre chez Jean-Louis ici Nature ici ailleurs
Promis, juré, le "jour d'après" devait tourner la page des mauvaises habitudes propres aux décennies d'avant. La maltraitance de la nature, qui avait conduit à la crise mondiale de la Covid 19, ne serait qu'un mauvais souvenir…
Certes, il fallait traiter la pandémie, mais il convenait avant tout qu'elle ne se reproduise pas. Les marchés de la mort, ceux qui offraient à la vente des singes, des pangolins et autres chauves-souris seraient fermés dans les plus brefs délais. Après une brève accalmie, le commerce de la faune sauvage a repris, comme si la pandémie n'était qu'une joyeuse grippette. Pire, la Covid-19 a permis la recrudescence du trafic.
Plusieurs études internationales ont documenté un bilan accablant. Dans le désordre, on note un ralentissement des contrôles. Plus de la moitié des aires protégées en Afrique ont admis avoir réduit, voire suspendu, des patrouilles de terrain. Une enquête menée auprès des gardes forestiers dans 60 pays montre également un déclin de la surveillance. 20 % des personnels ont déclaré avoir perdu leur emploi en raison de la Covid.
De son côté, l'association Robin des Bois, qui réalise un bilan régulier sur les trafics, note une intensification de la contrebande, d'avril à juin 2020, soit durant les premiers mois de la pandémie. L’exode urbain a également pénalisé la nature. "La surdensité humaine a exercé une pression sans précédent sur le tissu rural et les milieux naturels", souligne la Revue des Aires Protégées et de la Conservation.
Enfin, le tourisme en berne n'a pas permis de signaler les situations suspectes... Dans le même temps, on apprend que la population des éléphants de forêt est à l'agonie. 86 % de moins en trois décennies...
Sale temps pour la faune sauvage qui –même chez nous– ne bénéficie pas de la bienveillance promise.
Des centres d'accueil devaient en effet être mis en place dans les aéroports et les ports pour recevoir les animaux saisis en douanes. L'engagement date du 24 mars 2017 (arrêté ministériel) et porte sur 20 sites de Marseille à Dunkerque et de Mayotte à Pointe à Pitre. En réalité, un seul a été ouvert pour Roissy et Orly il y a quelques semaines... Que de belles promesses !
Allain Bougrain-Dubourg (06.04.2021)
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Commentaires
4CHAT PITREJeudi 15 Avril 2021 à 08:36Tout cela était finalement prévisible et tellement triste.
Cela fait vraiment peur.
Bises et bonne journéebonjour Kimcat , ah oui quelle belle mésange et ça heureusement qu'il y a des gens comme lui pour parler des problèmes de la faune et flore , ces animaux n'ont rien demandés ! que de vivre en paix !! bisous belle journée a+
Bonjour,
Je suis tristement surprise par ce que j'apprends cet article de Bougrain -Dubourg . J'aurais cru que la pandémie aurait mis un frein sérieux aux "marchés de la mort " : même pas !
A bientôt !
Oui malheureusement on aurait pu espérer que la leçon était comprise . Mais force est de constater qu'il n'en est rien
Bonne journée Béa
Bises
Jemesuis dit récemment que ce troisième confinementserqotbenefique piurla nature, et surtout permettre aux abeilles et autres peuples de se reproduire dans les meilleures conditions et dans cette autre qui leur appartient et que nous leur empruntons. Bises BeaBonsoir ma Béa
C'est une honte
TU est une "copiteuse"...mdr
Tu as ma mésange bleue
Bonne soirtée ma douce et gros bisous
Méline
On a toujours espoir que certaines choses peuvent changer mais on va toujours de désillusions en désillusions c'est désespérant bisous
Bonsoir Béa,
Alors là je reste bouche bée. Je pensais que justement à cause de ce virus de merde les animaux étaient relativement tranquilles. C'est bien triste !! que faire ?
Bonne soirée, prends soin de toi, grosses bises, Véronique
Chassez le naturel, il revient au galop. Lors du 1er confinement, tout le monde clamais : on ne vivra plus jamais de la même façon, on ira achenter dans les circuits courts, des légumes et fruits de saison, on ne prendra plus autant la voiture, on sera plus proche de la nature... on a refait le monde jusqu'à la fin du confinement où tout a repris comme avant.
Le respect de la faune et de la flore. ça finit par devenir une utopie
Le covid n'a pas servi de leçon. Il n'a pas été suffisamment mortel pour faire peur. La seule chose qui fait peur, c'est la privation de faire ce qu'on a envie de faire.
L'espèce humaine est désespérante
Bonne soirée Bea
Bonsoir Béa. C'est désolant mais pas étonnant. Certains profitent des moindres contrôles. Bonne soirée et bisous
Bonjour, je ne savais pas pour ces centres d'accueil dans les ports...Tu as bien fait d'en parler, je vais interroger sur le sujet, le maire de mon port natal...
Bises dunkerquoises
Malheureusement, tout ceci ne me surprend pas... je me demande ce qu'il faudrait aux hommes comme calamité encore pire que la Covid pour réagir ! C'est désespérant...
Il y a des hommes qui sont des diables, ils ont le mauvais en eux dès le lever du jour. Ils ne pensent qu'à faire du mal. C'est vraiment triste. Bonne soirée Béa, bisous.
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Oui j'ai vu ça...dès que les contrôles se raréfient, les contrebandiers de toute sorte sont là et en ce moment en plus, les gens se recentrent sur-eux-même et les médias ne parlent plus que du COVID alors tout cela devient secondaire comme beaucoup d'autres sujets gravissimes. Merci d'en parler. bisous