Une petite merveille de vidéo à voir et à écouter 

Merci à  ma chère Martine Arc-en-Ciel

Beauté elfique

Dans son traité sur le café, l’historien Antoine Faustus Nairon raconte que le café fut découvert par des chèvres en Ethiopie.

Un berger, Kaldi, avait un jour laissé tomber une branche d’un arbuste sur un poêle. Les graines grillèrent, répandant un fumet délicieux. Les chèvres se précipitèrent pour goûter. Puis elles ne purent dormir de la nuit tant elles étaient excitées.

Cette histoire date de 1671. Mais l’intérêt des hommes pour le café n’a fait que se renforcer depuis, si bien qu’il est aujourd’hui le second produit le plus exporté du monde, après le pétrole !

Et le café, c'est bon pour la santé !!! Alors ne nous en privons pas...

 La suite est ici :

une-chèvre-découvre-un-remède-miracle

Un chat sur un skateboard... Tordant et insolite !

(Merci à Isa des Chats de mon Coeur)

A voir ici

Encore un défi sous forme de "phrasés" à la japonaise !

(je n'ai pas la prétention d'écrire des Haïkus, même si ça y ressemble)

Pour mon amie Evy, cette fois, sur le thème du Chat, le sujet qui m'inspire le plus, comme vous savez...

Vous pouvez retrouver les autres participations ici :

Défi-n-4-le-chat

Nuages dans le ciel

un chat tranquille sur le seuil

se moque de la pluie

Chapeau envolé

un chat me tient compagnie

le vent sur ma peau

Le chat se toilette

l'herbe mouillée sous mes pieds

rosée du matin

Aurore embrumée

au coin du feu qui crépite

un chat qui ronronne

J'ai relevé chez Enriqueta et Les croqueurs de mots 

le défi n°141 puisqu'on prétend que C'est dans les vieux pots 

qu'on fait les meilleures soupes...

et j'ai choisi chez Lyly Jane  le défi n°42 :

Portrait de mon maître ou de ma maîtresse

"On dit souvent des animaux de compagnie

qu'il ne leur manque que la parole...

Pour ce défi, laissons-les s'exprimer et dépeindre leur quotidien,

en dressant le portrait de leur maître ou maîtresse adoré(e)

Voici mon texte :

Ma maîtresse m’a prénommée Tricolaine. Un drôle de nom qui me va comme un gant de velours. Il paraît que quand j’étais bébé, j’avais la fâcheuse habitude de téter tous les lainages qui se trouvaient à ma portée. J’y mettais tant d’ardeur que je trouais tous ses pulls ! Somme toute, ce n’était pas si grave car Catheline (c’est le charmant petit nom de mon humaine de compagnie) a une passion dévorante pour la laine qu’elle tricote à merveille. Et moi je prends un malin plaisir à attraper ses aiguilles qui gigotent dans tous les sens. Et dans ces moments-là, il y a de la chamaillerie dans l’air… Mais je suis plutôt un chat privilégié car Catheline est une vraie amoureuse de la gent féline. Je me demande parfois si elle n’a pas été un chat dans une vie antérieure.Tant elle comprend à la perfection mon langage chat : mes miaous conciliants,  mes mimiques pathétiques, mon minois courroucé , mon poil hérissé, mon regard perçant, mon côté mystérieux… Elle ne se parfume pas pour ne pas froisser mes narines. Elle écoute de la musique en sourdine pour ne pas me casser les oreilles. C’est que nous sommes des mélomanes toutes les deux et nous adorons  Mozart ! Elle préfère le calme et le silence au tintamarre. Elle est très casanière. Elle ne voyage qu'avec ses lectures. Elle me dit souvent que ses livres, qui s'empilent au fil des années, sont d'aussi bons compagnons que moi ; ce qui n'est pas peu dire ! Rendez-vous compte : elle ne râle jamais pour les poils blancs que je sème un peu partout dans la maison, ne rechigne pas à nettoyer ma litière lorsqu’ elle est souillée. Elle se lève aux aurores pour apaiser mon estomac qui crie famine. Elle me fiche une paix royale lorsque je suis dans les bras de Morphée. Elle me donne la permission de dormir sur son lit. Elle me laisse aller à ma guise. Elle ne ferme jamais les portes. Elle m’autorise à grimper sur les meubles. Bref, elle va au devant de mes désirs et je ne peux que ronronner de contentement. Elle est la douceur même. Sa main aux ongles démesurément longs et taillés en pointe pour rivaliser avec mes griffes acérées, sait se faire caressante. Ses genoux, sur lesquels je pique des petits roupillons, sont ronds et accueillants à toute heure du jour. Une bipède idéale et d'une grande sensibilité ! Donc, pas question de vous raconter ses petits travers. D'ailleurs vous ne comprendriez vraisemblablement pas mon charabia... Bien sûr, des défauts, elle en a comme tout le monde mais ils ne se manifestent qu'avec ses semblables alors "chat" ne me dérange pas... 

Vous l’aurez compris, avec elle, je suis un chat heureux !