• Le lion des cavernes

    Si actuellement l’image du lion est uniquement synonyme de savane africaine, ce n’était pas le cas aux temps préhistoriques. On peut même dire que ce grand carnivore avait les plaines glacées de l’hémisphère nord comme terrain de chasse, de l’Eurasie à l’Alaska. C’était probablement, jusqu’à son extinction, le plus grand prédateur du Paléolithique supérieur, choisissant ses proies parmi les troupeaux de rennes qui traversaient la steppe. 
    Les hommes préhistoriques devaient rencontrer les lions des cavernes, ou plutôt les éviter, pour ne pas finir comme plat de résistance. La chasse aux lions ayant peu de chance d’aboutir, ils préféraient les peindre ou les graver sur les parois des grottes ou sur d’autres supports, comme sur de l’ivoire de mammouth. Petit détail, ce grand félin doit son nom au fait qu’un grand nombre d’ossements ont été trouvés dans des cavernes, et non pas au fait que l’animal y séjournait, ce qui n’est absolument pas prouvé !  

    La suite est à lire ici

    (Merci à Grifélins )


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  • Que-serais-je-sans-toi

    Recueil : Le roman inachevé (1956)

    Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre 
    Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant 
    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre 
    Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

    J'ai tout appris de toi sur les choses humaines 
    Et j'ai vu désormais le monde à ta façon 
    J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines 
    Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines 
    Comme au passant qui chante on reprend sa chanson 
    J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.

    Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre 
    Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant 
    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre 
    Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

    J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne 
    Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu 
    Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne 
    Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne 
    Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux 
    Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

    Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre 
    Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant 
    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre 
    Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

    Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes 
    N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue 
    Une corde brisée aux doigts du guitariste 
    Et pourtant je vous dis que le bonheur existe 
    Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues 
    Terre terre voici ses rades inconnues.

    Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre 
    Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant 
    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre 
    Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
     
    Louis Aragon (1897-1982)
     
    (Source www.mon-poème.fr )
     
    Si magnifiquement chanté par Jean Ferrat qui nous manque tellement !
     
     

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  • La couleur de l'amour

                                     Pixabay/coeur-amour-romance-amour

    On fête l'Amour en beauté ! Alors je vous offre en partage cette superbe vidéo... Bonne Saint Valentin !

    Musique :  "Pink... The Color of Love" de Yakuro (Colors Of The Worlds)

     


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  • Je partage avec vous l'article de Jean-Louis  ici :

    Nature ici ailleurs/Yves-Cochet-collapsologue

    Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

    Je vous propose 3 vidéos : 

    La première de 3 minutes 37

    La deuxième de 16 minutes 42

    La troisième de 50 minutes 55

     

     NB : Ancien enseignant-chercheur à l’Institut national des sciences appliquées de Rennes, Yves Cochet,  membre des Verts puis d'Europe Écologie Les Verts, a été député du Val d'Oise de 1997 à 2002,  ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement du gouvernement de Lionel Jospin en 2001-2002, député européen de 2011 à 2014. Il est aussi membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

    Pour en savoir davantage sur Yves Cochet c'est ici


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  • Urgence absolue

                                                       Urgence-absolue

    C'est la suite de Sphinx...

    ( Voir mon article de juillet dernier ici )

    De la même trempe !!!

    Un thriller rondement mené, bien documenté et captivant avec des chapitres courts... Un livre qui fait réfléchir... Que sera notre monde, demain ???

    J'ai beaucoup aimé et le talent du romancier égyptologue n'est plus à prouver...

    En voici la 4e de couverture :

    La Machine règne sur le monde. Créée par les humains eux-mêmes, elle les contrôle dans tous les domaines.

    Qui la dirige ? personne.
    Elle s’autoalimente, réduisant, au nom du progrès, tous les espaces de liberté.
    Spirale infernale de l’intelligence artificielle.

    Seule une poignée d’alchimistes, héritiers de la sagesse des anciens d’Égypte, ont osé l’affronter.
    La Machine les a éliminés les uns après les autres.
    Tous, sauf un : John Patmos, le gardien d’un temple perdu dans une oasis égyptienne qui, sous la menace, a pris la fuite.

    Unique soldat d’une armée réduite à lui-même, Patmos est le seul, avec ses pouvoirs de chaman, à pouvoir terrasser la Machine.

    Pour le journaliste écossais Bruce Reuchlin, une urgence absolue : retrouver celui qui représente le dernier espoir de l’humanité.

    De la Sibérie à New York, une terrifiante course contre la montre.

     

    Vous pouvez lire un extrait et une interview de l'auteur  ici


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