• Bob le chat philosophe

    Pour le défi-n-75-quel-est-le-dernier-livre-que-vous-avez-lu chez Evy

    Ma participation avec ce petit livre que je me suis offert dernièrement en complément des deux premiers "Un chat des rues nommé Bob" et Le-monde-selon-Bob (Cliquer sur le lien) 

     En voici la 4e de couverture :

                 Petites leçons de vie par Bob, le chat des rues

    A Londres, James, jeune SDF toxicomane, rencontre un chat roux blessé, le soigne et ainsi débute une magnifique histoire d'amitié qui change leurs destins. Grâce à son merveilleux chat et sa sagesse toute féline, James se réadapte au monde et reprend goût à la vie. Chaque jour, Bob lui offre des moments d'intelligence, d'humour et d'amitié. 

    Ce sont ces leçons qu'il nous fait partager. Bob est un chat inspirant qui profite de chaque instant, fait preuve de bienveillance et de loyauté et connaît le secret du bonheur. Un petit philosophe qui nous guide, avec des trésors de sagesse sur les routes de la vie.

     

    Hélas leur belle amitié a pris fin. Bob est décédé le 15 juin dernier à l'âge de 14 ans, des suites de ses blessures après avoir été renversé par une voiture.

    Voir l'article  ici Catissimo/Londres-le-street-cat-bob-est-mort

     

    Bob le chat philosophe

     


    24 commentaires
  • Objets aux noms d'animaux

    Un peu de culture autour du nom de certains animaux !

    Saviez-vous que :

    Le corbeau peut être un élément de soutien en saillie

    La buse sert d'aqueduc

    Le papillon est une variété de vis.

    Le bouc désigne une poulie

    La colombe est une grosse solive (d'où le terme colombage)

    Le vannier utilise une bécasse pour réaliser des clôtures et un âne pour poser son séant

    Le chevalet du scieur de long est appelé baudet, tandis que le bardot désigne le papier de rebut du typographe.

    La chèvre, quand elle n'est pas femelle du bouc, du chevreuil ou du chamois, est le plus ancien des appareils de levage ou un petit chevalet utilisé pour le sondage minier ou pour couper une bûche.

    Le chien peut être aussi bien un outil de tonnellerie, qu'une pièce de métier à tisser, mais aussi une tenaille auto-serrante utilisée dans la métallurgie et bien sûr un élément d'une arme à feu


    24 commentaires
  • Chat h


    22 commentaires
  • La main et la Covid

    Parmi les différentes mesures prises pour lutter contre l'épidémie du coronavirus, il est demandé de ne pas se serrer la main.

    Par contre, il est possible – et c'est même recommandé – de se serrer les coudes. Il ne faut donc plus tendre la main, ne plus faire des pieds et des mains, seulement des appels du pied afin de garder les mains libres.

    Si vous êtes à la tête d'une association et que vous vouliez vous retirer, impossible de passer la main ; certes, il reste la solution de vous faire sortir à coups de pied dans l'arrière-train mais ce n'est pas très élégant et l'on peut très vite en venir aux mains.

    Pour les amoureux qui ont le cœur sur la main il est illusoire de le donner, ni même de le partager : les mariages vont tomber en désuétude car plus personne ne fera une démarche pour demander la main de l'être aimé.

    Autre conséquence grave pour la démocratie : désormais la politique de la main tendue est vouée à l'échec, être pris la main dans le sac sera moins grave que de donner un coup de main.

    Bien sûr, la main gauche doit ignorer ce que fait la main droite mais si elle a donné de l'argent de la main à la main, il sera nécessaire de lui passer un savon.

    C'est dans la tribulation qu'il convient d'être fort, l'épidémie génère un sentiment de peur ;

    La solution ? S'en laver les mains et prendre son courage à deux mains, surtout en mains propres.

     Au revoir et à 2 mains 

                                      Un vrai bonheur la langue française

    (Merci à Isa des Chats de mon Coeur)


    28 commentaires
  • Encore une fois une lettre magnifique et bien tournée... 

    Je la partage. Voir l'article chez Jean-Louis ici Nature ici ailleurs

    La semaine dernière, un Gypaète barbu a été retrouvé criblé de plombs. Pourquoi ? Ce magnifique vautour ne fait de mal à personne, mange des os et aspire à la tranquillité. Et accessoirement c'est aussi une espèce protégée alors... on lui fout la paix !

    J’ai beau afficher une envergure plus ample que celle de l’aigle royal, je n’en reste pas moins perpétuellement inquiet. Le moindre dérangement me fait douter. Il m’arrive même d’en abandonner mon nid si j’aperçois un hélicoptère à 2 000 mètres. Et si je vous avoue que ma chambre nuptiale s’étale sur près de 500 hectares, vous conviendrez que j’en demande beaucoup. Mais c’est ainsi, la tranquillité avant tout…

    Ce besoin de sérénité s’explique peut-être par l’acharnement que vous avez mis à détruire mon clan. Après avoir largement occupé le ciel français au début du XXe siècle, il ne nous restait que les Pyrénées et la Corse comme refuge. Fiers de nous abattre chaque fois que possible vous exhibiez nos dépouilles en une de la presse locale. Chacun de nos cadavres signifiait une victoire supplémentaire pour vous.

    Pourquoi un tel acharnement ? Votre goût du trophée sûrement. Mais aussi en raison des légendes dont nous fûmes victimes. Vous n’hésitiez pas à nous qualifier « doiseau diabolique ». Peut-être est-ce notre œil à l’iris jaune cerclé de rouge, notre bec au crochet acéré, notre barbiche insolite ou notre plumage orangé qui vous amène à nous diaboliser ainsi… À moins que ce soit notre habitude de casser les os en les laissant tomber depuis nos hauteurs qui vous indisposent. Ce n’est pas parce que nous sommes les seuls vertébrés à opter pour ce régime alimentaire, principalement constitué d’ossements, que nous méritons la sanction ! Tout au contraire, nous devrions être honorés pour notre rôle d’éboueurs.

    Certains d’entre vous ont bien compris qu’il était urgent d’enrayer notre agonie. Voilà quelques décennies qu’ils mettent tout en œuvre pour favoriser notre reproduction en captivité afin de relâcher nos jeunes dans la nature. Même le Ministère des armées a accepté de suspendre les rotations d’hélicoptères durant notre période de nidification afin de ne pas nous perturber. C’est ainsi que, peu à peu, notre clan a reconquis les cieux des Alpes ou des Cévennes. Mais depuis quelques temps, la Lozère nous est devenue invivable. Le mot n’est pas exagéré puisque nous subissons des attaques au fusil qui se révèlent fatales.

    Jacinthe, lâchée en 2014, a disparu. Même chose pour Cayla en 2016. Quant à Larzac, il fut abattu en 2016. Durzon et Viaduc, lâchés en 2017 furent retrouvés criblés de plomb en 2018. La dernière victime connue est Domomie, réintroduite en juin 2020 et découverte morte le 11 octobre de cette année, en plein Parc National des Cévennes, lui aussi perforé de toutes parts.

    Dans le même temps, cinq Vautours fauves étaient découverts morts, victimes de tirs ! Quelle rage vous prend ? Que nous reprochez-vous ? Allons-nous à nouveau connaître la haine et le déclin ? Tous ces crimes dont nous sommes victimes n’ont jamais été élucidés. L’immunité totale, comme si cela arrangeait certains d’entre vous de laisser la violence s’exercer. Cette nouvelle guerre que nous subissons n’est pas seulement un mépris à notre espèce, elle est aussi une insulte au travail admirable que les protecteurs des oiseaux ont engagé. De grâce, cessez le feu…

    Allain Bougrain-Dubourg (20.10.2020)

     


    20 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique