• Trop drôle !

    https://www.youtube.com/watch?v=fdisr2HlbhE&t=417s


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  • Le putois

                                                 Photo Wikipedia

    Je partage à la suite de l'article de Jean-Louis  Nature ici ailleurs

    Publié le 4 septembre 2020 par Allain Bougrain-Dubourg

    Sangliers en goguette dans les rues, renards peinards faisant les poubelles avant les éboueurs, oiseaux qui chantent sans s'époumoner pour couvrir la pollution sonore des villes... Les bêtes ont adoré le confinement des humains. Qui mieux qu'Allain Bougrain-Dubourg, journaliste animalier, militant écologiste et grand protecteur de la faune sauvage pour se mettre dans leurs têtes ? Le putois, cible prisée des chasseurs, n’a cependant profité d'aucun répit pendant le confinement... 

    Bien sûr, le mot « nuisible » n’est plus d’actualité. Conformément à la loi sur la biodiversité d’août 2016, on doit désormais nous qualifier « d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ». « ESOD » pour les technos. La belle affaire ! La pudeur des mots dissimule mal la violence des actes.

    Que nous soyons renards, sangliers, corvidés en tous genres et autres belettes ou putois, nous continuons de subir votre déchaînement. Cages, pièges, poisons, fusils, tout est bon pour nous faire disparaître. Naïvement, nous pensions que votre confinement ferait notre bonheur. En clair, que vous cesseriez, au moins momentanément, de battre la campagne pour nous abattre. C’était compter sans votre acharnement. N’allez pas croire que je prêche pour ma chapelle mais mon cas particulier mérite que l’on s’y attarde.

    Alors que la SFEPM (Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères) alerte sur l’épouvantable déclin de nos populations et que je figure sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature), la ministre de l’Écologie considère que mon piégeage dans le département du Pas-de-Calais relève du salut public. Dieu merci, mes compatriotes d’Italie, du Royaume-Uni, de Suisse et de plusieurs États allemands ou provinces espagnoles sont intégralement protégés. En Autriche, on nous a même réintroduits dans le cadre d’un programme de conservation. Alors pourquoi le Pas-de-Calais me direz-vous ? Par hasard, ce ne serait pas parce que ce territoire est le fief du Président de la Fédération Nationale des Chasseurs ? Lesquels chasseurs me reprochent de ponctionner parmi les quelques 3 millions de faisans et autres chairs à canon élevés puis relâchés chaque année pour être tirés comme à la foire.

    Des poussins agonisants

    Le préfet du Pas-de-Calais n’a pas le monopole de l’incohérence. Les mesures de non-respect du confinement sont sanctionnées avec sévérité (un couple du Vaucluse s’est pris 135 € d’amende pour avoir promené son lapin en laisse !). Mais pas l’agrainage des sangliers, autorisé par la Préfète de la Haute-Marne. Le Préfet du Jura, lui, prêche le laxisme dès lors qu’il s’agit de sortir pour buter les corvidés. Une autorisation d’autant plus odieuse que les oiseaux, en période de reproduction, vont laisser des poussins agonisants. Quant au département des Landes, il « déconfine » pour en abattre un maximum.

    Dans le viseur, il faut également noter le geai des chênes, qui bien que joliment coloré, demeure la bête noire des porteurs de fusils. Sa traque est particulièrement recommandée dans l’Ariège (09) et le Lot-et-Garonne (47). « Le geai ne provoque aucun dégât avéré et notamment dans ces départements » s’est insurgé Yves Vérilhac, directeur général de la LPO. Il a même rappelé que l’oiseau en question était « le premier forestier de France par le nombre d’arbres plantés » car il cache des graines pour s’en nourrir et en oublie un grand nombre…

    Bien sûr, de nombreux arrêtés préfectoraux visant à nous anéantir sont cassés par les tribunaux à la demande des associations de protection de la nature, parce que l’on ne peut démontrer notre culpabilité. Et que le principe de précaution ne suffit pas à détruire aveuglement la faune. Mais ne serait-il pas temps, en cette période singulière, durant laquelle vous revisitez vos certitudes, d’envisager une trêve… durable ? Il y a des moments où je me sens plus nuisible qu’un virus…

    Allain Bougrain-Dubourg/Charlie Hebdo


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  • Chatte retrouvée 2 ans plus tard au même endroit

    Je partage cette histoire qui se termine bien publiée par Micetto

     

    30 Millions d’Amis nous relate une jolie histoire entre une maîtresse aimante et une chatte fugueuse : Alexandra, 28 ans, Professeur de Français, résidente à Abbeville et sa chatte, 2 ans, prénommée Penthésilée, du nom de la reine des Amazones, appelée plus couramment Penthée.

    Alors qu’elles descendaient du train pour rentrer à la maison, la cage de transport s’est malencontreusement ouverte et Penthée, déjà stressée par son voyage, s’est échappée sur le quai et a disparu.

    Alexandra a raconté à 30 Millions d’Amis :

    “Je m’en voulais tellement. Je faisais toujours attention et là, au moment où je pose la cage, elle s’ouvre. Il était 20 heures. Il faisait nuit. Elle avait peur. Je n’ai jamais pu l’attraper.”

    Cette perte venait juste après un deuil et Alexandra était effondrée. Elle a effectué des recherches pendant plus d’un mois.

    “J’y allais tous les jours pour mettre de la nourriture afin de l’attirer.”

    Elle a publié des photos, apposé des affichettes, passé des annonces sur les réseaux sociaux. En vain.

    Puis, deux mois après, elle a dû subir une seconde épreuve. Une Association d’Abbeville la contacte pour lui dire qu’était arrivée au Refuge une chatte tout à fait similaire à Penthée mais non identifiée. Après renseignements, il a été confirmé à Alexandra qu’un chat pouvait perdre sa puce.

    Tellement désireuse de retrouver sa petite Penthée et n’écoutant que son cœur, Alexandra se précipite au Refuge. Les bénévoles lui présente une chatte en piteux état qu’elle croit  reconnaitre néanmoins. Après deux mois d’errance, son aspect physique a pu changer.

    Le malheur continue : la petite chatte se révèle atteinte de leucose. Alexandra a dû se résigner à la perdre,à peine retrouvée. La petite a été euthanasiée à la grande douleur de sa maîtresse.

     Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

    Alors que Penthée avait disparu à la gare d’Abbeville, deux ans plus tôt, la police municipale téléphone  : lors d’une opération de stérilisation effectuée de concert par la mairie d’Abbeville et 30 Millions d’Amis, une chatte a été trappée près de la gare et porte la puce de Penthée.

    Cette fois-ci, aucun doute possible. Il s’agit bien d'elle.

    “Quand j’ai reçu l’appel, je n’y croyais pas vraiment. Je croyais qu’elle était morte. Mais une fois chez le vétérinaire, je l’ai immédiatement reconnue...Et elle aussi !”

     Penthée avait réussi à survivre deux années dehors sans protection. Grâce à l’action de 30 Millions d’Amis ainsi que les employés de la Mairie et de la clinique vétérinaire qui ont tous participé à ces retrouvailles, Penthée et sa gentille maîtresse ont pu se retrouver enfin.


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  • Chatte céleste

                                Chatte céleste de Barbara JEFFERIS

    Pour le défi-n-73-quel-est-le-dernier-livre-que-vous-avez-lu chez Evy

    Un petit bijou datant de 1966 déniché dans la boîte à livres de ma ville !

    En voici le résumé :

    Dans l'univers bien ordonné d'un petit garçon australien, une chatte un jour, fait son entrée. Chatte élégante, précieuse comme un secret ; Chatte tombée du ciel. Selon toute évidence, cet animal, égaré dans la campagne, s’apprête d'un jour à l'autre à donner naissance à une demi douzaine de chatons. Pour Tim, enfant sensible et rêveur que les sentiments familiaux faciles et automatiques laissent un peu sur sa faim, c'est l'amour à première vue.

    C'est aussi l'aventure, car le père de Tim bannit sur le champs la nouvelle venue. Pour sauver la chatte, Tim va donc vivre dans la clandestinité d'une vielle grange désaffectée cette passion condamnée d'avance. Tandis que, poussé par les circonstances, l'enfant accumule les mensonges, une tendresse fleurit entre l'enfant et sa protégée, tendresse si riche, si profonde, qu'a l'heure du déchirement final le cœur de Tim en sera marqué à tous jamais.

     

    Barbara Jefferis (1917-2004) née en Australie, dans la province d'Adélaïde,  était à la fois journaliste, auteur dramatique et romancière. Son oeuvre dramatique, qui l'avait rendue célèbre auprès du public de la radiodiffusion australienne, s'inspirait tour à tour de sujets historiques et de thèmes contemporains.

    En dehors de la vie professionnelle, Barbara Jefferis avouait deux passions, l'une pour l'histoire du moyen âge, l'autre pour le théâtre, auxquelles elle consacrait tous ses loisirs. Elle se délassait volontiers, aussi en faisant du bateau à la voile dans la baie de Sydney.

    Chatte céleste


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  • L'arbre à boulets de canon

                              Wikipedia/Couroupita guianensis/ Fleur

    Le Boulet de canon est un arbre à feuillage persistant de la même famille que le noyer d'Amazonie, originaire du nord d'Amérique du Sud, d'Amérique tropicale et du sud des Caraïbes.

    30 à 35 m de hauteur, avec des tiges terminées par des feuilles  disposées en rosette. Les fleurs  sont orange, écarlates ou roses formant des grappes mesurant 3 m de longueur. Elles donnent de gros fruits  sphériques et ligneux de 15 à 24 cm de diamètre, contenant de nombreuses (200 à 300) graines. La pulpe du fruit bleuit à l'air libre, et a une odeur désagréable.

    Comme les cocotiers , ces arbres ne devraient pas être plantés à proximité des chemins ou des zones de circulation, car ses lourdes noix sont connues pour tomber soudainement. Toutefois, il est très largement utilisé comme arbre d'ornement sur les trottoirs et les places à Rio do Janeiro (comme place Largo do Machado à Catete).

    Très planté dans les temples en  Inde, cet arbre est appelé l'arbre « nagalingam » en tamoul. Il est considéré comme sacré par les hindous puisque sa fleur ressemble à  un serpent sacré sur le shiva...

    (Source Wikipedia)

    Merci à Nicole pour cette découverte que vous pouvez retrouver ici 

    Chez nous 62


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